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Le prêt de titres, cheval de Troie dans les sicav

Beaucoup de traders spéculent à la baisse sur des actions en pratiquant la vente à découvert, c’est-à-dire la vente de titres qu’ils ne possèdent pas. C’est ce qu’on appelle « shorter » des actions. Le trader pense que l’action va baisser et donc, il la vend à terme à un prix convenu  aujourd’hui. Si le prix baisse, le vendeur rachète les actions à un prix faible pour les livrer à l’acheteur qui les a achetées à un prix plus élevé. Dans cette pratique, les traders peuvent également emprunter les titres sur lesquels ils veulent opérer à la baisse. Ils empruntent ces titres contre rémunération et dépôt de garanties auprès de compagnies d’assurances, de fonds de pension ou de sicav qui détiennent ces titres en portefeuille. La demande pour ces prêts de titres provient essentiellement de hedge funds. Même si ce prêt de titres est rémunéré et apporte donc un surcroît de rentabilité pour les sicav, cette pratique est loin d’être saine et transparente pour l’investisseur.

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Le marché est-il devenu trop dangereux pour les investisseurs privés ? (1)

Par Pierre Nothomb, Deminor

Nous présentons ici une chronique en plusieurs volets de Pierre Nothomb, Deminor.

Qui garantira l’intérêt général quand les Etats seront devenus plus faibles que les opérateurs ? Si la crise financière nous a appris quelque chose, c’est que les états souverains ont perdu une partie du pouvoir qui leur permettait de réguler les marchés. Leur endettement d’une part, mais aussi la sophistication des marchés financiers globalisés d’autre part, les placent maintenant sous le joug des agences de notation, celles-là même qui ont largement contribué à créer cette crise.

Cette faiblesse des états est évidemment une mauvaise nouvelle, dans la mesure où ils étaient les derniers à incarner la notion d’intérêt général. Leur faiblesse momentanée donne plus de marge de manœuvre aux opérateurs financiers, leur permettant de maximiser leur intérêt personnel, parfois en perdant de vue l’intérêt de l’ensemble du marché et de la société.

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Qu’est-ce que la volatilité ?

Dans le contexte actuel, on parle de la volatilité importante des marchés. Qu’entend-on par volatilité ? La volatilité d’un actif représente sa variation,  l’instabilité de son cours durant une période donnée. C’est la volatilité qui sert à déterminer et à mesurer le degré de risque d’un actif. Le calcul de ce degré de risque se fonde sur une formule mathématique qui détermine une approximation de la volatilité en se basant sur les évolutions passées de l’actif pour en déterminer sa volatilité future. Cette formule utilise l’écart-type des variations historiques du cours sur une période déterminée (un an, trois ans, par exemple). Généralement, on utilise la volatilité annualisée depuis la création du fonds.

La volatilité analyse comment le fonds a atteint sa performance annuelle. Est-ce en subissant de fortes hausses ou de fortes baisses de jour en jour ? Ou, au contraire, la variation de son cours a-t-elle connu une faible amplitude en dégageant des performances plus régulières ?

En général, l’investisseur va préférer un investissement qui connaît de faibles variations plutôt qu’un fonds qui atteint la même performance mais en oscillant comme des montagnes russes.

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