Dans l’univers des placements, on évoque souvent les notions de valeurs cycliques et défensives. Dans certaines circonstances de marché ou de phases de l’économie, il sera préférable de privilégier l’une ou l’autre de ces catégories d’actifs. Mais, qu’entend-on exactement par cycliques et défensives ?
Le rebond des valeurs cycliques est-il soutenable ?
Par Thomas Planell, Gérant – analyst chez DNCA
La reprise chinoise est plus forte que prévu par le Parti. Consommation, construction (ventes de logements au plus haut depuis 20 mois) et industrie : tous les secteurs participent à l’embellie économique. Le rebond industriel est d’une ampleur inégalée depuis 10 ans (le PMI manufacturier NBS est au plus haut depuis avril 2012). Au point que les autorités pourraient réduire le stimulus initialement envisagé.
La Chine explique ainsi une part conséquente du sursaut du Global PMI index reporté par Deutsche Bank, S&P et Haver Analytics : il repasse au-dessus de 50 pour la première fois depuis août dernier.
Continuer la lecture sur Moneystore de « Le rebond des valeurs cycliques est-il soutenable ? »
Des raisons de rester positifs sur les actions en 2022
Par Wim D’Haese, Head Investment Strategist & David Ghezal Investment Strategist chez Deutsche Banque
En résumé :
- Les performances robustes des actions des marchés développés en 2021 pourraient désormais être challengées par divers facteurs.
- Cependant, des taux d’intérêt réels toujours faibles et la poursuite probable de la croissance des bénéfices plaident en faveur des actions en 2022.
- Une approche hybride axée sur la croissance de qualité et les valeurs cycliques reste indiquée, mais les valeurs défensives pourraient gagner en attrait au second semestre.
Continuer la lecture sur Moneystore de « Des raisons de rester positifs sur les actions en 2022 »
L’entropie n’est pas notre alliée

Par Thomas Planell, Gérant-analyste chez DNCA
« Sécuriser leurs approvisionnements à tout prix » : c’est l’ordre donné par le Vice Premier Han Zheng aux producteurs d’énergie chinois au cours d’une convocation d’urgence. Les coupures d’électricité ralentissent dramatiquement l’activité manufacturière du pays.Apple a déjà prévenu que ses fournisseurs chinois ne lui permettraient plus de livrer la nouvelle gamme d’iPhone à temps. Le cas de la Chine n’est pas isolé. Après les pénuries de gaz en Europe et l’assèchement des stations-services britanniques, l’Inde, second foyer de peuplement de la planète, s’inquiète de la baisse à leur niveau le plus faible des stocks de charbon de ses centrales électriques.
Continuer la lecture sur Moneystore de « L’entropie n’est pas notre alliée »
Les valeurs de qualité sont-elles trop chères ?
Par Guy Wagner, Managing Director, Banque de Luxembourg
Nous avons souvent insisté sur le fait que notre méthodologie d’investissement nous amenait à privilégier les entreprises de qualité. Nous définissons ces dernières comme étant des entreprises disposant d’un bilan particulièrement solide mais également de certains avantages compétitifs leur permettant de se démarquer de leur concurrence et de générer une rentabilité supérieure. Cette rentabilité supérieure se traduit à son tour par la génération d’un cash flow excédentaire élevé et, partant, par une grande capacité d’autofinancement et un faible taux d’endettement. Parmi ces entreprises de qualité, celles qui sont actives dans des secteurs peu cycliques ont particulièrement attiré la faveur des investisseurs au cours des derniers mois, voire des dernières années. Il est dès lors légitime de se demander si ces entreprises défensives de qualité (Nestlé, Reckitt Benckiser, Unilever, …) ne sont pas devenues trop chères. Trois observations et une remarque par rapport à cela.
Continuer la lecture sur Moneystore de « Les valeurs de qualité sont-elles trop chères ? »
Comment expliquer le rebond des actions cette année ?
Par Daniel Morris, Senior Investment Strategist, BNP Paribas IP
Pour bien se positionner aujourd’hui sur les actions, il est important de comprendre les raisons qui expliquent le rendement des marchés actions depuis le début de l’année.
Une des théories avancées est la reprise cyclique de la croissance mondiale réelle ou perçue comme telle par les investisseurs (le rebond des prix des matières premières illustre cette tendance). Si cette théorie se vérifie, cela signifie que ce sont les valeurs cycliques qui ont généré les plus-values. Le risque de marché serait alors de voir cette confiance dans la dynamique de reprise déçue, déclenchant une correction des marchés à grande échelle. D’autres avancent une explication différente.
Continuer la lecture sur Moneystore de « Comment expliquer le rebond des actions cette année ? »
Attention, les valeurs refuges ont un prix !
Tout le monde sait que la sécurité a un prix. A titre d’exemple, les fonds avec protection en capital ont des frais plus élevés que les fonds classiques. Avec des taux d’intérêt proches de zéro (voire négatifs), laisser de l’argent sur un compte en banque engendre un coût réel si l’on tient compte de l’inflation. Et qu’en est-il des valeurs refuges ? « Comme les obligations, les liquidités, l’or, le dollar américain et les actions défensives avaient le vent en poupe avant le referendum sur le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’Union européenne, le choix du Brexit a renforcé cette tendance, avec pour conséquence que les investisseurs paient aujourd’hui plus cher le prix de la sécurité », estime David Brett, Investment Writer chez Schroders. Mais ce prix est-il justifié ?
Continuer la lecture sur Moneystore de « Attention, les valeurs refuges ont un prix ! »
Brexit : Qui sont les perdants et les gagnants ?

Le Brexit a entrainé une onde de choc sur les marchés. On pourrait, à première vue, estimer que les investisseurs en bourse sont les grands perdants. Cependant, ceux qui sont restés investis n’ont pas (encore) enregistré de perte nette réelle. Il faut également distinguer les secteurs et zones géographiques qui seront impactés négativement et positivement dans ce contexte.
Continuer la lecture sur Moneystore de « Brexit : Qui sont les perdants et les gagnants ? »