Lorsqu’un investisseur recherche un tracker, il dispose d’un vaste choix d’indices, de thèmes et d’autres actifs. Un choix supplémentaire souvent négligé est celui du type de tracker à choisir : la version capitalisation ou la version distribution. Voici les deux mis en parallèle et, comme on peut le constater, ce choix n’est pas anodin.
Les fonds indiciels cotés (ETF) à gestion active continuent de s’imposer dans le paysage de l’investissement, une tendance qui devrait se poursuivre à un rythme soutenu compte tenu de leurs caractéristiques particulières et de la numérisation progressive du secteur de la gestion d’actifs.
Le marché mondial des ETF est en progression depuis un certain temps et le cabinet de conseil PwC estime qu’il pourrait représenter 20.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion d’ici à 2026, soit le double de l’encours enregistré en 2021.[1]
Mais, bien que la majeure partie de ce marché soit actuellement constituée de fonds passifs, le potentiel de croissance des ETF actifs est considérable.
Traditionnellement, on associe les ETF (exchange traded funds) à la gestion passive. On les relie alors aux trackers qui sont des fonds cotés en bourse qui suivent (traquent) les indices boursiers. Or, dans cette gamme de produits, il existe une variété de fonds différents. Il y a les ETF passifs, les ETF smart bêta et des ETF actifs. Les ETF actifs sont des fonds gérés de façon active mais qui sont cotés en bourse comme les ETF passifs. Les termes ETF et gestion passive ne sont donc pas des synonymes. Eclairage avec Olivier Paquier, Head of EMEA ETF chez JPMorgan AM.
Les fonds négociés en bourse ont une longue histoire, mais ils n’ont atteint des dimensions pertinentes qu’au cours de ce siècle. Entre-temps, la forte commercialisation a donné lieu à une avalanche de produits qui, toutefois, ne suivent plus l’idée d’origine.
En gestion, il n’y a pas de recette miracle. Chaque style a ses avantages et ses inconvénients. Le choix entre gestion active ou passive n’est pas forcément facile. Les performances vont aussi dépendre du marché sur lequel on investit.
Chaque trimestre, MoneyStore vous propose de faire le point sur la capacité globale des fonds actifs à surperformer ou non les ETF et ce, dans différents univers d’investissement. En ce début d’année, il est temps de se pencher sur l’année 2021. Quelles ont été les performances des fonds actifs par rapport aux ETF ? Les ETF ont-ils battu les fonds gérés activement dans tous les segments de marché ? Certaines zones géographiques sont-elles plus favorables à l’un ou l’autre type de gestion ?
On entend parfois parler de prêts de titres. Qu’entend-on par là ? Il ne faut pas confondre cette notion avec les prêts sur titres. Ici, il s’agit d’opérations qui sont réalisées par les fonds d’investissement. Ces opérations de prêts sont principalement exécutées par les fonds indexés, les ETF (ou trackers). Ceux-ci prêtent les actions ou obligations qu’ils détiennent en portefeuille à d’autres acteurs du secteur financier. Comment et pourquoi le font-ils ? Quels sont les risques et les garanties ?
Quand on veut investir en suivant un indice, on peut soit privilégier un fonds indiciel soit préférer un ETF (ou tracker). Les fonds indiciels (appelés aussi mutual funds) se contentent de répliquer un indice boursier ou obligataire sans s’en écarter. Par exemple, un fonds indiciel qui veut suivre le MSCI World va acheter toutes les valeurs qui composent cet indice en suivant les proportions exactes de ces valeurs dans le MSCI World.
Ces fonds sont aussi amenés à vendre les valeurs sous-jacentes lorsqu’elles quittent l’indice boursier de référence. Les ETF (ou trackers) poursuivent exactement la même philosophie d’investissement. La différence entre un fonds mutuel et un ETF réside dans le fait que l’ETF est coté en bourse.
Il y a moyen d’investir selon des critères ESG dans des trackers (ETF) ou dans des fonds indiciels non cotés. En effet, il existe des indices boursiers durables (sustainable). Des fonds indiciels offrent une réplication de ces indices « sustainable ». Ces produits permettent donc d’investir de façon passive dans le respect de certains critères de durabilité.
Le marché européen des ETF s’établit à 980 milliards d’euros. Dans ce marché, les ETF durables représentent moins de 10% de part de marché, soit 96 milliards d’euros. « Cependant, en 2020, on a assisté à une collecte relative plus importante dans les produits indiciels durables. Cette collecte, en hausse de 160%, a représenté 51% de la collecte globale pour une part de marché de 10%. Ici, nous assistons à une véritable transformation du marché. Ce n’est pas une simple tendance. Il faut aussi souligner que l’Europe est en avance sur les Etats-Unis dans le domaine des indices ESG », note François Millet, Head of ETF and Index product development chez Lyxor.