Selon les données fournies par Quantalys à fin septembre, on constate que les petites et moyennes capitalisations ont particulièrement accusé le coup en septembre. En effet, que ce soit en France, en Allemagne ou au Royaume-Uni, ces valeurs ont perdu en moyenne plus de 10% en un mois. Comment explique-t-on une telle baisse ? Ces titres vont-ils se reprendre ?
Faire des prévisions pour l’économie et les marchés est un exercice difficile. Georges Hübner, Professeur de finance à HEC Liège et Thierry Masset, Chief investment officer chez ING Belgique se sont attelés à cet exercice périlleux lors de la conférence en ligne organisée ce jeudi par La Libre et le blog MoneyStore. « L’année passée à la même époque, nous avions tout faux sans que ce soit de notre faute. Nous avions prévu une année de transition avec un focus sur le résultat des élections américaines. La pandémie, ce facteur exogène, a provoqué la baisse exagérée des marchés suivie d’un vif rebond. Cela nous a surpris », reconnaît Georges Hübner.
Selon les données fournies par Quantalys, on constate que, durant le mois de mai 2020, les petites et moyennes capitalisations européennes ont gardé le cap. Elles ont fait preuve de résilience dans le rebond des bourses. « Les marchés se sont fortement redressés depuis les creux atteints au plus fort de la crise Covid-19 à la mi-mars. Le premier trimestre s’est avéré particulièrement faible pour les petites entreprises par rapport aux grandes capitalisations. Le rebond depuis la mi-mars a cependant favorisé les petites entreprises » explique Francis Ellison, Client Portfolio Manager of European Equities chez Columbia Threadneedle Invesments. Comment explique-t-on cette belle performance durant le mois de mai ? Continuer la lecture sur Moneystore de « Hit parade des fonds : Les petites capitalisations font de la résistance »