Par Sophie Slits, Senior Estate Planner à la Banque Nagelmackers
Votre future succession comprend peut-être un élément international… Vous possédez une seconde résidence à l’étranger ? Vous détenez des parts dans une société civile immobilière en France ? Vos enfants habitent à l’étranger ?
Selon quel droit votre succession sera-t-elle partagée ? Et quel sera le traitement fiscal ?
Par Erik Joly et Arthur Jenck, ABN AMRO Private banking, Belgique
Nous entrons dans une phase cruciale des négociations sur le Brexit. L’échéance de la fin de la période de transition, le 31 décembre, se rapproche et les jours à venir sont cruciaux. L’hypothèse de base est toujours qu’un accord de libre-échange sera signé. Cependant, et ceci n’est pas nécessairement valorisé, même avec un accord, le Brexit a pesé et pèsera encore sur l’économie. Cela sera le cas principalement pour le Royaume-Uni et, dans une bien moindre mesure, pour ses partenaires commerciaux européens les plus proches.
Selon les données fournies par Quantalys, au 30 juin 2020, on constate que les fonds investis sur le marché britannique ont enregistré de très mauvaises performances depuis le début de l’année 2020. Dans tous les marchés, les investisseurs ont subi de plein fouet les effets de la crise du Covid-19. On a assisté à des variations extrêmes sur les bourses mondiales depuis le début de la pandémie. Heureusement, les gouvernements et les banques centrales sont intervenus. Ces instances ont pris des mesures budgétaires et monétaires rapides et massives. Sans ces mesures, on n’ose imaginer dans quelle débâcle se trouveraient les économies mondiales aujourd’hui.
La perte la plus importante
Cependant, des disparités se marquent entre les différents marchés boursiers. Selon une étude réalisée par Buyshares.co.nz sur les principaux indices au cours des deux dernières décennies, le FTSE 100 a été le seul indice à enregistrer un rendement sur investissement négatif de -1,29 %. Le rendement sur investissement a été enregistré entre le 1er juillet 2000 et le 1er juillet 2020. Certains marchés s’en sortent mieux que d’autres. L’indice NASDAQ a ainsi enregistré le plus haut rendement sur investissement, soit 156,03 %. Depuis le début de l’année, le NASDAQ est le seul indice à avoir un rendement positif de 13,17 %. Sur la même période, le FTSE 100 a enregistré les pires rendements à -18,35 %. Continuer la lecture sur Moneystore de « Hit-Parade des fonds : Le Royaume-Uni dans la tourmente »
Par Talha Khan, Économiste politique chez Capital Group.
Après avoir fait les grands titres il y a un an lors de la victoire du Brexit, le populisme a jeté une ombre sur de nombreux rendez-vous politiques. Dans cet article, nous analysons la suite du scénario pour l’Europe, les effets du populisme aux États-Unis, les facteurs profonds à l’origine de son essor et les conséquences pour les investisseurs.
Voilà environ huit ans que l’économie mondiale connaît des taux d’intérêt extrêmement faibles. Pourtant, le phénomène n’a rien d’unique. Tant les États-Unis que le Royaume-Uni ont connu vers la période de la Seconde Guerre mondiale deux décennies durant lesquelles le taux d’intérêt est resté en dessous de la barrière de 1%. Quant au Japon, cela fait depuis 1995 qu’il connaît un taux d’intérêt inférieur à 1%. Les réactions des marchés des actions ont été très variables en fonction du cas. En Amérique, les marchés des actions affichaient d’excellents résultats, alors que ceux du Royaume-Uni n’enregistraient qu’un résultat modéré et qu’au Japon, le rendement peinait à rester positif. Duncan Lamont estime pourtant que les enseignements du passé présentent des similitudes étonnantes. Continuer la lecture sur Moneystore de « Comment un taux d’intérêt bas influence les cotations et les rendements »
Le Brexit a fait couler beaucoup d’encre, avant et après l’annonce du 23 juin dernier.
Même s’il reste de nombreuses incertitudes sur les conséquences mais aussi sur les modalités de sortie – notamment le délai –, nous pouvons toutefois nous interroger au sujet de l’impact potentiel des engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance pris par le pays, et en particulier l’impact sur l’accord de Paris de décembre dernier.
Par Erik Joly, Office Head Investment, ABN AMRO Private Banking
Dans moins de trois mois, les Britanniques se rendront aux urnes pour se prononcer par référendum pour ou contre le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Les sondages prédisent un coude-à-coude entre les partisans et les opposants du retrait. La plupart des entreprises semblent en tout cas soutenir le maintien de leur pays dans l’UE. C’est ce qui est récemment ressorti d’une consultation effectuée par la Confédération de l’industrie britannique : une vaste majorité des entreprises participantes optent résolument pour le maintien. Et un certain nombre d’institutions financières influentes avaient déjà fait savoir qu’elles tourneraient le dos à Londres si le Brexit devenait réalité. Mais l’issue d’un tel référendum demeure très incertaine.
Tel est l’avis confiant de Jean-François Bay, Directeur Général de Morningstar pour la France. Sur quoi se base une telle assurance? « Nous distinguons les prévisions à court et à long terme. Nous pensons qu’à long terme, la situation ne peut que s’améliorer dans la zone euro en raison de la croissance qui est repartie à la hausse. La crise économique semble résorbée et, surtout, les actions de la BCE démontrent à quel point le banquier central soutiendra les Etats et les banques », explique Jean-François Bay.