Longtemps, la préservation du capital naturel a été l’affaire des écologistes et/ou des États. Aujourd’hui, un nombre croissant d’entreprises se penche sur la valeur associée à la biodiversité et à son intégration comptable. Et pour cause : la biodiversité et les écosystèmes sont à l’origine d’une multitude de ressources utilisées par nos entreprises comme par exemple les denrées alimentaires, le bois, l’énergie, l’eau potable, les ressources génétiques – pour n’en citer que quelques unes. Ainsi, le déclin de la biodiversité et la dégradation de nos écosystèmes constituent des défis majeurs pour les secteurs dont l’activité dépend de l’utilisation du capital naturel et des services éco-systémiques: agroalimentaire, textile, services aux collectivités, pharmaceutique, automobile, et plus indirectement certains services tels que le tourisme et l’assurance (bienfaits de la biodiversité sur le contrôle des risques naturels, difficultés d’accès aux ressources et risque de défaut des assurés). C’est également un défi considérable pour les secteurs ayant un impact environnemental direct ou indirect sur la biodiversité comme le secteur de l’énergie, de la construction (BTP), ou encore l’industrie des mines et métaux.
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