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Petit mode d’emploi pour les placements durables

Il y a encore beaucoup de questions sur la façon d’investir de manière socialement responsable. Lors du Petit Déjeuner Financier organisé ce mardi 22 novembre 2022, par le blog MoneyStore et La Libre Eco, Christel Dumas, Professeure à l’ICHEC Brussels Management School et Didier Devreese, Head of Sales & Marketing chez NN IP Belgique ont décliné quelques conseils concernant les placements durables.

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Le métavers ne devrait pas échapper aux réglementations financières !

Dans le métavers, le concept des crypto-actifs et des NFT fait l’objet d’un grand intérêt et a un rôle important à jouer dans ce type d’univers virtuel. Se pose alors la question de savoir si les réglementations en vigueur dans le monde réel s’appliqueront aussi dans ces univers virtuels.

 

 

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Comment discuter de durabilité avec mon banquier ?

Les banques privées seront tenues d’intégrer les préférences en matière de durabilité de leurs clients en gestion discrétionnaire. Dans ce cadre, elles devront insérer, dans le profil MiFID, des questions concernant le profil de durabilité. Pour les investisseurs individuels qui désireraient aussi y voir plus clair dans leurs préférences en matière d’investissement socialement responsable, il peut être intéressant de faire le point sur leurs objectifs durables. Une fois clairement établis, ces objectifs pourront alors servir de base pour choisir le placement qui s’accorde le mieux avec ce but à atteindre.

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Petit guide pour éviter les fraudes à l’investissement

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Internet est un merveilleux outil. Mais il peut également être un instrument susceptible d’encourager des fraudes. Les régulateurs des marchés financiers mettent régulièrement en garde les internautes sur les risques de fraudes à l’investissement. Voici quelques conseils de base pour éviter de se faire prendre par ces arnaques.

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Comment gérer son portefeuille : seul ou se faire conseiller ?

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Lorsque l’on dispose d’un portefeuille de valeurs mobilières, la question qui se pose est de savoir s’il vaut mieux gérer son portefeuille seul s’il faut plutôt se faire conseiller. La réponse à cette question est nuancée et va dépendre d’un ensemble de facteurs.

Le premier facteur est le montant du portefeuille en question. S’il est important (au-delà de 250.000 euros), un conseil sera sans doute recommandé. Un autre point à analyser est le niveau de risque que l’investisseur est prêt à prendre. Est-il capable de bien cerner le risque des produits en portefeuille ? C’est alors que doit se poser le constat concernant ses connaissances en matière financière. Car c’est souvent là que le bât blesse. En effet, on remarque que les connaissances de l’investisseur belge en matière de placement sont assez limitées. Dans ce cas, il sera sans doute plus prudent de demander conseil à son banquier. Il faut aussi analyser l’horizon de placement. Pour un horizon très court, le conseil en placement s’avérera sans doute moins utile.

On oublie souvent que le recours à un conseil en investissement peut se faire de différentes façons. Pour des montants faibles ou pour des personnes ayant déjà un bon niveau de connaissances financières, le recours aux fonds de placements (sicav) peut s’avérer être une bonne alternative. Après avoir défini son profil de risque, l’investisseur peut se tourner vers une sicav patrimoniale qui lui permettra de bénéficier d’une bonne diversification, d’une gestion professionnelle à partir de faibles montants et avec des frais de gestion acceptables. Dans un fonds global, mixte ou patrimonial, le gestionnaire établit la répartition des actifs en fonction du profil de risque de l’investisseur et de l’évolution des marchés. Il investit donc dans différentes classes d’actifs : actions, obligations, placements monétaires. Dans une sicav globale, le gestionnaire peut, en cas de mauvaise situation sur les marchés d’actions, par exemple, arbitrer ses avoirs vers les obligations ou les actifs monétaires. Après avoir défini son profil de risque, l’investisseur peut s’orienter vers le fonds patrimonial qui lui convient le mieux : défensif, neutre ou agressif. S’il s’agit de son premier investissement en actions il optera pour une sicav de type défensif qui investit plus en obligations qu’en actions.

Pour les montants plus conséquents, l’investisseur peut se tourner vers la gestion professionnelle : gestion-conseil ou gestion discrétionnaire. Dans le cadre de la gestion-conseil, le conseiller peut anticiper et proposer des opérations mais il n’effectue aucune opération sans un accord écrit de la part de l’investisseur. Toutes les opérations financières sont décidées par l’investisseur qui reste le « maître du jeu ». Par contre, dans la gestion discrétionnaire, l’investisseur délègue la gestion à son banquier privé. Après la signature d’un contrat de gestion et la délimitation de ce mandat en fonction du profil de risque, de l’horizon d’investissement, des besoins du client, le banquier gèrera le portefeuille sans demander l’accord du client préalablement à chaque opération. Ce service a bien sûr un coût auquel l’investisseur devra être attentif. En général, la gestion discrétionnaire s’envisage à partir d’un portefeuille de 500.000 euros.

A noter qu’un professionnel de la gestion dispose d’une expertise et d’un accès aux informations sur les marchés. Son aide peut être précieuse et constituer un bon outil dans une démarche de recherche de rendement et surtout de gestion du risque. Cependant, en cas de changement de gestionnaire, il faudra être attentif aux frais de transferts et aux taxes.

En marge de la gestion discrétionnaire classique, une nouvelle offre émerge sur le marché : la gestion discrétionnaire en ligne à partir de montants beaucoup plus faibles (25.000 ou 10.000 euros). Ces offres sont simples, avec des coûts moindres et donnent accès à un service de gestion à partir de montants assez bas. Ces offres se basent sur des portefeuilles de fonds de placements ou sur des trackers (fonds indiciels ou ETF).

Quel que soit le mode de gestion choisi, l’investisseur doit toujours respecter quelques principes de base. Il doit veiller à diversifier ses avoirs, avoir un horizon à long terme s’il investit en actions. Il doit également suivre son portefeuille même s’il est en gestion discrétionnaire et ne pas se laisser dominer par ses émotions… Mais ça c’est une autre histoire !

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Qu’est-ce qu’Euronext Expert ou Expert Market?

IMG_0716Euronext Expert est la plateforme dédiée à des titres non cotés sur Euronext Brussels. Sur la place financière de Bruxelles, en marge des traditionnelles cotations sur Euronext, Alternext et le marché libre, les ventes publiques avaient un statut un peu hybride. En effet, elles permettaient de traiter des titres non cotés à raison d’un fixing par semaine. Ce segment de marché a fait place à la plateforme Euronext Expert. Cette plateforme, qui permet l’accès informatisé aux ventes publiques, est accessible, comme les autres marchés, par l’intermédiaire d’un courtier ou d’un banquier. Euronext Expert est la seule plateforme au monde qui permet de traiter des titres non cotés sur une plateforme spécifiquement dédiée à ces titres sur une place boursière.

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Le marché est-il devenu trop dangereux pour les investisseurs privés ? (2)

Par Pierre Nothomb, Deminor

Nous présentons ici une chronique en plusieurs volets de Pierre Nothomb, Deminor

Les « dark pools »

La profondeur du marché est une des informations les plus importantes pour quelqu’un qui investit en bourse. Les grandes banques d’investissement comme Morgan Stanley, Deutsche Bank ou Goldman Sachs disposent de « dark pools ». Ces banques passent quotidiennement un très grand nombre de transactions, souvent dans les deux sens sur une même valeur. Elles ont maintenant la possibilité de réaliser les transactions par compensation interne au moyen de ces « Dark Pools ».

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Qu’est-ce que MiFID ?

Depuis le 1er novembre 2007, de nouvelles règles sont entrées en vigueur relatives aux investissements : ce sont les règles qui résultent d’une directive européenne appelée MiFID (Markets in Financial Instruments Directive).

Cette directive vise à assurer une meilleure protection de l’investisseur. Les règles MiFID sont instaurées pour conduire les investisseurs vers les produits financiers qui leur sont les plus adaptés et pour éviter que des personnes très conservatrices, par exemple, investissent dans des produits très risqués. Les règles MiFID s’appliquent quand un client est en conseil ou en gestion de fortune auprès d’institutions financières (banques ou sociétés de bourse). Dans ce cas, il y a lieu d’établir le profil de l’investisseur, la photographie de ce qu’il est et de ce qu’il veut en tant qu’investisseur et de l’interroger sur son expérience, ses connaissances, ses objectifs et sa situation financière. Elles ne s’appliquent pas aux transactions simples sur les plate-formes en ligne car ces opérations relèvent de l’exécution simple sans conseil.

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