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La Revue : Marchés entre espoir et crainte

Les marchés sont extrêmement volatils démontrant ainsi l’incertitude dans laquelle nous vivons. Alors que les Etats-Unis semblent embrayer vers une reprise de la croissance, la dette grecque a trouvé une porte de secours temporaire sans, cependant, que cette opération ait  résolu tous les problèmes de fond de cette économie.

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Jusqu’où investir à contre-courant ?

Par William De Vijlder, BNP Paribas Invetsment Partners

Malgré des commentaires négatifs fin 2011, les marchés financiers ont agréablement surpris les investisseurs cette année. Il est donc tentant d’affirmer qu’il faudrait toujours faire l’inverse de ce que pense l’opinion générale, à savoir acheter lorsque l’actualité est mauvaise et vendre lorsque l’optimisme règne. La réalité est bien entendu plus complexe mais il est évident qu’un investisseur doit évaluer la « date de validité » d’un thème : lorsque les mauvaises nouvelles s’emparent des marchés, il convient de se concentrer sur le rayon de soleil perceptible à travers les nuages car il peut être le prélude à de plus larges éclaircies et inversement, lorsque le ciel est dégagé, il convient de chercher d’où peuvent venir les premiers nuages.

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Las de l’aversion pour le risque

Les réunions clients auxquelles j’ai assisté ces derniers jours à Paris, Helsinki et Vienne m’ont donné l’impression d’une certaine « lassitude » de l’aversion pour le risque, ce que confirme l’évolution récente des marchés. Divers facteurs entrent en jeu à cet égard. Ainsi, les marchés adoptent le principe de « pas de nouvelles, bonne nouvelle » concernant la zone euro. Plus fort encore : les notations de plusieurs pays ont été abaissées ? Pas de problème ! L’Allemagne serait, paraît-il, peu encline à rehausser les moyens du FESF ? Pas de problème ! Et ainsi de suite… Il ne fait aucun doute que les marchés prennent de plus en plus conscience que la décision de la Banque centrale européenne d’accorder aux banques des liquidités d’un montant de près de 500 milliards d’euros sur 3 ans était particulièrement intelligente : les banques peuvent ainsi utiliser ces fonds si elles ne parviennent pas à refinancer leur propre dette à l’échéance ou pour acheter des obligations d’État. Que constate-t-on à présent ? Continuer la lecture sur Moneystore de « Las de l’aversion pour le risque »

La hausse des profits suffit-elle à faire monter la bourse ?

On a tendance à associer hausse des profits ou forte croissance économique à la hausse de la bourse. Le lien n’est pas aussi évident et automatique. En 2011, les profits des entreprises européennes ont fortement progressé et les marchés européens ont reculé. Depuis deux ans la bourse de Shangai s’avère être une grande déception en dépit d’une forte croissance économique.

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Qu’est-ce que MiFID ?

Depuis le 1er novembre 2007, de nouvelles règles sont entrées en vigueur relatives aux investissements : ce sont les règles qui résultent d’une directive européenne appelée MiFID (Markets in Financial Instruments Directive).

Cette directive vise à assurer une meilleure protection de l’investisseur. Les règles MiFID sont instaurées pour conduire les investisseurs vers les produits financiers qui leur sont les plus adaptés et pour éviter que des personnes très conservatrices, par exemple, investissent dans des produits très risqués. Les règles MiFID s’appliquent quand un client est en conseil ou en gestion de fortune auprès d’institutions financières (banques ou sociétés de bourse). Dans ce cas, il y a lieu d’établir le profil de l’investisseur, la photographie de ce qu’il est et de ce qu’il veut en tant qu’investisseur et de l’interroger sur son expérience, ses connaissances, ses objectifs et sa situation financière. Elles ne s’appliquent pas aux transactions simples sur les plate-formes en ligne car ces opérations relèvent de l’exécution simple sans conseil.

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La Revue : Vers où se tourner ?

Les marchés s’enfoncent, les mines s’allongent et la valeur des portefeuilles fond comme neige au soleil. Nous sommes dans une situation très paradoxale où les actions sont à des niveaux très bas et les obligations d’Etat produisent de faibles rendements. Qui peut dire dans quelle direction iront les marchés ? Les analyses oscillent entre croissance molle et récession. Vers quelles valeurs peut-on se tourner ?

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La Revue : Ralentissement ou Récession ?

Selon les définitions, on parle de récession, lorsque le taux de croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) diminue durant deux à trois trimestres consécutifs. Si l’on enregistre une baisse de croissance durant un trimestre suivie d’une reprise, on ne parle pas de récession mais plutôt de ralentissement de l’économie.

Durant l’été, contrairement aux prévisions, la conjoncture internationale s’est ralentie. L’arrêt de la croissance du commerce international et de la production industrielle en sont des signes évidents. En Europe, la France et l’Allemagne connaissent une stagnation de leur activité alors que la Belgique réalise une petite prouesse avec une croissance de 2,8 %. La croissance américaine s’avère quant à elle plus faible que prévu.

Alors, aujourd’hui, doit-on s’attendre à une récession ou plutôt à un ralentissement de l’économie ? Sur cette question, les avis sont partagés.

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Qu’est-ce que bear et bull : les animaux symboles des marchés ?

On entend souvent dire que les marchés sont « bullish » ou « bearish » ou de marchés « bear » ou « bull ». Qu’entend-on par là ?

« Bear » signifie « ours » en anglais et « bull » signifie « taureau ». Pourquoi faire allusion en bourse à ces deux animaux plutôt qu’à d’autres? Ces deux emblèmes des marchés boursiers représentent des tendances. L’ours attaque du haut vers le bas, il est donc le symbole de marchés baissiers. Par contre, le taureau attaque du bas vers le haut, il est donc le représentant des marchés haussiers.

Cette terminologie est utilisée depuis le XVIII ème siècle. Quand un marché baisse depuis plusieurs mois, on parle de « bear market ». C’est ce qui s’est passé au début des années 1990. Il faut que la baisse soit persistante sur une certaine période. Une baisse temporaire ne caractérise pas un marché « bearish ». Un « bear market » peut aussi débuter par un krach boursier.

Dans les stratégies boursières, être « bear » signifie que l’on pense que les marchés vont baisser. Ces anticipations vont engendrer des prises de position sur les marchés, des prises de position qui peuvent amplifier les phénomènes attendus.