Par Lesley-Ann Morgan et Patrick Brenner, spécialistes multi-actifs chez Schroders
En 2022, les actions et les obligations ont reculé de manière synchrone, faisant naître des interrogations sur la fonction de ces investissements au sein du portefeuille, ainsi que sur leur corrélation. Faut-il alors réexaminer la composition traditionnelle d’un portefeuille d’investissement ?
Depuis la crise financière de 2009, les belles performances des actions et des obligations ont véritablement dopé le rendement total des investissements. En 2022, toutefois, les actions et les obligations ont simultanément fait piètre figure, plombées par les craintes relatives à l’inflation et à la croissance. Pour le portefeuille 60/40 standard (composé à 60 % d’actions mondiales et à 40 % d’obligations), 2022 a été le pire cru depuis 50 ans, à l’exception de la crise financière mondiale, avec un recul de 14,4 %.