L’année 2020 aura été une année définitivement extraordinaire. En termes d’investissements durables, les investissements ont atteint des records de collecte y compris durant les mois de février et de mars dernier. La barre de mille milliards de dollars en Europe ayant été atteinte alors que Morningstar comptabilise des encours globaux totaux de 1,421 billions de dollars sur l’année.
Depuis la crise 2008, le secteur financier fait l’objet de régulations importantes. Avec l’explosion des investissements dits durables et responsables, il était attendu que les autorités financières se pencheraient également sur le sujet. Ces dernières années ont donc été témoins d’une véritable accélération du cadre réglementaire sur la question de la durabilité et de la responsabilité des entreprises, non-financières comme financières.
La crise sanitaire liée au Covid-19 a provoqué une récession économique. Après les mesures de soutien qui ont été enclenchées, viendront les mesures de relance de la croissance. Il faut alors se préoccuper de la manière et des outils qui seront utilisés pour permettre cette relance.
Au-delà des impôts qui pourraient être levés, on devra aussi envisager de canaliser les flux financiers vers cette relance économique. On pourrait diriger l’épargne vers le financement de projets d’infrastructures, vers le financement des petites entreprises via le private equity ou vers un soutien aux PME. Il existe un instrument qui permettrait de lever des fonds auprès des investisseurs institutionnels et auprès du grand public pour mobiliser les ressources des investisseurs privés et leur permettre d’investir directement dans des projets concrets et proches d’eux. Il s’agit des ELTIF pour European long-term investment funds.
Le 16 septembre 2020 peut être considéré comme un nouveau jalon dans l’histoire de la politique climatique européenne. Dans le cadre du Green Deal déjà annoncé, la Commission européenne s’est prononcée sur un nouvel objectif de réduction des émissions plus ambitieux à l’horizon 2030. L’objectif actuel de réduction de 40% sera porté à 55%, afin d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050.
L’une des pierres angulaires du Green Deal est la politique d’approvisionnement alimentaire durable, la stratégie dite «de la ferme à l’assiette». Il faut savoir que l’ensemble de la chaîne de valeur associée au secteur alimentaire représente environ un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le principal contributeur est l’industrie de la viande, suivie de l’industrie des cultures, principalement en raison de l’utilisation d’engrais (voir la figure ci-dessous).
Lors de la conférence-débat en ligne organisée ce jeudi par La Libre et le blog MoneyStore.be, il a été question de l’apport du secteur financier dans le débat climatique et environnemental. Dans ce cadre, Estelle Cantillon, Professeure d’économie à la Solvay Brussels School of Economics and Management de l’ULB et Frédéric Degembe, Investment Expert ING Private Banking ont apporté leur éclairage sur ce sujet d’actualité. Les activités bancaires peuvent aider à la transition vers une économie décarbonée. Crédits et investissements sont concernés. Continuer la lecture sur Moneystore de « La finance au service de l’environnement »
Avec son Green Deal, la Commission européenne a affirmé son ambition de faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone à l’horizon de 2050. Cet objectif est l’affaire de tous. En tant que citoyen et investisseur nous pouvons jouer un rôle dans la transition énergétique. Les économistes ont également émis des pistes de réflexion. L’Etat doit alors engager des mesures concrètes. Pour aborder tous ces aspects
et
vous invitent au Petit Déjeuner Financier sur le thème
Economie et finance : Quelles solutions pour le climat ?
Le green deal ou pacte vert pour l’Europe a été annoncé fin 2019 par la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
De quoi parle-t-on ?
L’Union européenne a déclaré son ambition de devenir le premier continent neutre d’un point de vue climatique d’ici à 2050. Pour atteindre cet objectif, la Commission a présenté le green deal ou pacte vert pour l’Europe. Ce document peut être consulté ici.
Le seul consensus du sommet climatique de l’ONU à Madrid que l’on peut retenir est l’échec des discussions. En effet, s’il y a un point sur lequel tout le monde est tombé d’accord c’est bien la déception générale des négociations onusiennes des deux dernières semaines.
Et pourtant, dans son discours d’introduction, le Secrétaire Général des Nations Unies Mr. Guterres avait été clair sur l’urgence d’ambitions fortes. Il a ainsi mentionné le « point de non-retour sur la question climatique».