Analyser les comptes d’une société est assez complexe. Mais quand il s’agit d’une banque, la complexité est encore plus grande. Certains gestionnaires ont d’ailleurs pris l’option de ne pas investir dans ce secteur car ils estiment que les comptes ne sont pas assez clairs et transparents. Les récentes faillites de plusieurs banques américaines et suisse ont remis ce sujet sur le devant de la scène.
Où en sont les investissements en or ?
Par Alexis Bienvenu, Fund Manager à La Financière de l’Echiquier
L’or se rapproche de ses sommets historiques : passé au-dessus des 2.040 dollars le 13 avril dernier, il frôle son niveau historique du 6 août 2020, lorsqu’il a atteint 2.063 dollars, un niveau approché également en mars 2022.
Certes, en prix « réels », ajustés de l’inflation, le record est encore éloigné, car sur trois ans, l’inflation cumulée est considérable. Il n’empêche : la tendance récente à l’appréciation est nette, surtout lorsqu’on le compare à son niveau de début 2019, sous les 1.300 dollars. Soit plus de 50% de hausse.
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Les obligations séduisent à nouveau !
Par Pictet AM
Les rendements réels ont augmenté dans toutes les catégories de titres obligataires, ce qui ouvre des opportunités que les investisseurs n’avaient plus vues depuis de nombreuses années.
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Les raisins de la patience
Par Thomas Planell, Gérant – analyste chez DNCA
Durant un bear market l’effondrement des prix dilapide le capital, le temps éprouve les nerfs et la patience des investisseurs. Neuf mois après cette première semaine de janvier au cours de laquelle Jérôme Powell a décidé d’enterrer l’ère des taux réels négatifs, les portefeuilles continuent de subir l’une des mises à l’épreuve les plus violentes des 120 dernières années.
Il faut remonter à la Grande Dépression des années 30, Pearl Harbour ou au choc pétrolier des années 1970 pour retrouver la mémoire d’un massacre aussi brutal du portefeuille diversifié. En 2022, une allocation 60/40 en actions du S&P500 et en bons du Trésor américain cède plus de 21%. En 2008, 14%. En 1969, 7%. A l’avènement de la guerre du Pacifique, près de 9%. Deux ans après le krach de 1929, 27,5%. Rarement en dehors de ces épisodes extrêmes les actifs à taux fixes et les actions ont été autant corrélés dans leur chute.
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Banques centrales campées sur leur position et prévisions moroses pour les bénéfices
Par NNIP
Alors que la Fed et la BCE confirmaient leur détermination à maintenir une politique monétaire restrictive pour éviter que les prévisions d’inflation ne deviennent incontrôlables, les actifs à risque continuent de chuter. Pour le moment, la pression croissante sur la croissance économique ne suffit pas à pousser les banquiers centraux à modérer leur position de durcissement. Les discours agressifs prononcés par le président de la Fed, Jerome Powell, et le membre du directoire de la BCE, Isabel Schnabel, lors du sommet de Jackson Hole, ont une fois de plus montré qu’un assouplissement de la politique avant la fin de l’année était peu probable. Aux États-Unis, l’inflation globale pourrait être modérée dans les prochains mois, mais elle restera probablement trop élevée pour être confortable. Dans la zone euro, la hausse des prix de l’énergie signifie que le pic d’inflation semble loin d’être atteint.
Plus vite, plus haut, plus fort
Par Clément Inbona, gérant de fonds d’investissement, La Financière de l’Echiquier.
La devise olympique caractérise à merveille le défi auquel la Banque Centrale Européenne (BCE) est actuellement confrontée.
Plus vite, car il y a urgence à freiner l’activité économique afin d’éviter qu’une surchauffe pérenne des prix finisse par s’auto-alimenter. Plus haut, car, après 10 années de taux faibles voire négatifs, les taux directeurs atteignent des niveaux inexpérimentés depuis plus d’une décennie. Plus fort, enfin, car l’amplitude des hausses annoncées ces derniers mois est inédite en si peu de temps : 50 points de base en juillet, puis 75 lors de la réunion du 8 septembre, soit +1,25% en à peine deux mois, bien au-delà des directives annoncées en juin dernier.
Le gaz : une épée de Damoclès pour l’économie
Par le Dr Volker Schmidt, gestionnaire de portefeuille senior chez Ethenea Independent Investors S.A.
La menace de pénurie de gaz plane actuellement comme une épée de Damoclès au-dessus de tous les pronostics économiques. Analysons l’impact de la réduction du gaz sur l’économie, l’évolution de l’inflation et des taux d’intérêt et la menace d’une récession.
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Technologies de rupture : garder le cap malgré la volatilité !
Par Pamela Hegarty, BNPP AM
Le secteur technologique a subi une correction spectaculaire et une volatilité élevée ces derniers mois. Le temps est venu de réexaminer les perspectives de l’investissement thématique lié aux technologies de rupture. On peut rester confiants dans les perspectives à long terme de cette thématique de croissance à long terme car de nombreuses entreprises initiatrices, et bénéficiaires, de la transformation numérique offrent de très bonnes opportunités d’investissement.
Passons en revue les facteurs de risque, les opportunités et les principaux sujets faisant débat. Analysons également de plus près le rôle fondamental que peuvent jouer les semi-conducteurs dans le cadre de la transformation numérique.[1]
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