Le monde est un village. Les échanges entre pays s’intensifient. Les acquisitions de biens immobiliers à l’étranger se répandent. Les jeunes partent étudier à l’étranger et s’y installent parfois pour y vivre et y travailler en fondant souvent une famille. Ces situations familiales et patrimoniales ont des conséquences en matière de succession. A quoi faut-il être attentif et comment planifier sa succession dans ce cadre ? Pour répondre à ces questions,
et
vous invitent au Petit Déjeuner Financer sur le thème
«Biens à l’étranger, enfants expatriés : comment planifier sa succession ? »
Que vous souhaitiez acquérir une villa à Marbella ou que vous soyiez déjà propriétaire d’un appartement à Barcelone offrant une vue sur les bouillonnantes Ramblas, cet article ne manquera pas de vous intéresser.
Le monde a déjà connu des taux d’intérêt négatifs : la Suisse a fixé des taux d’intérêt inférieurs à zéro pour les étrangers dans les années 1970 afin de ralentir les flux de capitaux vers le franc suisse. Toutefois, le contexte actuel de taux négatifs est nettement plus étendu : la Suisse, le Danemark, la Suède, le Japon, et la zone euro ont tous suivi le mouvement. Les objectifs des mécanismes de transmission des taux négatifs ont fait couler beaucoup d’encre (coûts d’emprunt directs plus abordables pour les ménages et les entreprises, se traduisant par un regain d’activité économique, effet de rééquilibrage des portefeuilles où les investisseurs vendent des actifs à rendement faible/négatif en vue d’acquérir des instruments plus risqués, réduisant ainsi les coûts de financement des entreprises, et, de manière controversée, diminuant l’attrait de la devise d’un pays dans un monde où la dévaluation compétitive est jugée souhaitable. Ce post cherche toutefois à mettre en évidence certaines autres conséquences des taux négatifs, parfois involontaires, et parfois engendrant divers problèmes pour les décideurs.
Un seul sujet continue d’animer l’actualité et les marchés financiers : la problématique grecque finira-t-elle par accoucher d’une solution ? La saga grecque s’éternise et la moindre communication, qu’elle soit positive ou négative, suscite la nervosité des marchés.
Par Charles Nollet,Head of Markets and Investment Solutions Crédit Agricole Private Banking
La légère embellie conjoncturelle ne peut faire oublier l’ampleur des défis qui nous attendent, notamment eu égard à la difficulté de réduire le fameux ratio dette / PIB, alors que les mesures « non conventionnelles» des banques centrales sont au mieux jugées comme une stratégie visant à gagner du temps, au pire comme un risque majeur pris sur la stabilité future de notre éco système. De la Grèce à l’Espagne, de l’Italie à la Belgique, l’endettement public n’a cessé d’augmenter malgré les efforts demandés à la population et nonobstant des taux d’intérêt très bas qui ont le mérite de limiter les paiements d’intérêt sur cette dette.
Les dernières semaines ont vu de nombreuses évolutions au sein de la zone Euro afin de tenter de faire face à la crise de la dette souveraine que traverse la région depuis maintenant plusieurs trimestres.
Afin d’analyser ces évolutions, nous avons fait appel à deux professionnels expérimentés : Michael Hasenstab, directeur de l’équipe Obligations Internationales chez Franklin Templeton, et Mark Mobius, président exécutif du groupe Templeton Marchés Emergents.
L’incapacité des élus grecs à constituer un gouvernement repose à nouveau la question de la sortie de la Grèce de la zone euro. Et si Mario Monti poursuit son assainissement budgétaire en Italie, son homologue espagnol Mariano Rajoy arrive difficilement à maintenir le cap de son objectif. Résultat de cette impasse : les taux espagnol se sont de nouveau envolés.
Malgré les inquiétudes qui pèsent sur la dette espagnole, la plupart des analystes semblent relativement confiants sur l’évolution des marchés. Il semblerait que l’économie américaine se dirige vers une trajectoire plus soutenue en termes de croissance. Cette constatation résulte de l’analyse du marché du travail Outre-Atlantique qui démontre des signes de relance. En ce qui concerne l’Europe, les politiciens semblent conscients de la situation suite au succès mitigé de la dernière émission espagnole et sont prêts à maintenir la trajectoire vers un redressement des finances de ce pays.