Pour maintenir son niveau de vie après la retraite, l’épargne-pension est généralement présentée en tant que solution incontournable. Toutefois, bien préparer sa pension commence par s’informer correctement. Faisons le point sur les idées reçues les plus courantes au sujet de l’épargne-pension.
Les produits d’épargne-pension ont plus que jamais le vent en poupe, et pour cause ! Le montant moyen de la pension légale permet rarement de pouvoir maintenir le même niveau de vie une fois retraité. Se constituer une pension complémentaire peut par conséquent s’avérer essentiel, non seulement pour envisager l’avenir sereinement, mais également pour faire face à l’inflation.
Épargner pour sa pension dès son entrée sur le marché de l’emploi ? L’idée, loin d’être saugrenue, pourrait bien permettre aux jeunes travailleurs de se mettre à l’abri : essentiel lorsque le système de pension actuel présente un avenir incertain.
Pour beaucoup de jeunes diplômés, c’est une nouvelle vie qui commence. Qui dit premier revenu dit possibilité de souscrire une épargne-pension. En revanche, ils sont nombreux à s’estimer trop jeunes pour y songer, mais est-ce vraiment le cas ? Faisons le point !
Le gouvernement De Croo a décidé de geler un certain nombre de plafonds fiscaux de 2020 à 2023. Conséquence : il est possible d’épargner jusqu´à 2.350 euros via un contrat d´épargne à long terme en 2020 au lieu des 2.390 euros annoncés en début d’année.
L’OCDE estime qu’en Belgique, les travailleurs bénéficient d’une pension équivalent à 53 % de leur salaire brut, et que ce chiffre descendra à 45,7 % pour les jeunes qui entrent aujourd’hui sur le marché du travail.
Le montant de la pension légale s’élève dès lors à 1249,09 euros en moyenne. Dans la majorité des cas, ce montant ne permet pas de maintenir le niveau de vie des travailleurs arrivés à l’âge de la retraite. L’épargne-pension et l’épargne à long terme sont donc des solutions bienvenues pour se constituer un capital complémentaire pour maintenir son pouvoir d’achat.
Qu’est-ce qui distingue ces deux solutions ? Pour laquelle opter ? Est-il possible de les cumuler ?
Faisons le point.
En 2019, les plafonds fiscaux relatifs à l´épargne-pension et à l´épargne à long terme sont revus à la hausse. En voici un aperçu.
Epargne-pension
Depuis 2018, le gouvernement belge a mis en place un deuxième plafond fiscal dans le cadre de l’épargne-pension. Le premier prévoyait un versement jusqu’à 960 euros et le deuxième un versement compris entre 960 et 1 230 euros, soit le plafond maximal. Voici les nouveaux plafonds prévus cette année :
Par Adrien Biquet, Responsable juridique et fiscal – Armoni Financial Architects
Dans un précédent article, nous avons évoqué la fiscalité des capitaux de pension constitués par le biais de l’activité professionnelle.
Le législateur vous encourage également à épargner pour votre retraite, par le biais d’avantage fiscaux octroyés à l’impôt des personnes physiques. Il s’agit du régime de l’épargne-pension et celui de l’assurance-vie individuelle qui n’est pas liée à un crédit hypothécaire.
Vous le savez certainement : outre l’indexation du plafond fiscal de 940 € par an en 2017 qui passe à 960 € par an en 2018, le gouvernement belge étudie une adaptation de la fiscalité sur l’épargne-pension en 2018. Mais qu’en est-il exactement ?
Quelles sont les adaptations attendues ?
Depuis ce 1er janvier 2018, les contribuables belges peuvent verser au maximum 960 € par an au sein de leur épargne-pension et bénéficient d’un avantage fiscal de 30% sur la somme versée. S’ils versent ce maximum, ils profitent donc d’un avantage fiscal de 288 €.