Les investisseurs disposent de trois leviers pour faire infléchir le comportement des sociétés en matière de responsabilité environnementale, sociale et de gouvernance : la résolution d’actionnaire, l’engagement, ou le désinvestissement. Mais laquelle de ces trois options est la meilleure ? Analyse.
Le stewardship en investissement signifie la surveillance du capital investi d’un point de vue responsable dans le but de générer des avantages durables pour l’économie, l’environnement et la société. Cette notion est aussi plus ciblée dans certains cas. Le stewardship est alors considéré comme l’utilisation, par les investisseurs, des droits des actionnaires pour influencer les entreprises dans lesquelles ils investissent. Il s’agit d’une politique de bonne gestion, de bonne conduite et de guidance dans les investissements qualifiés de durables ou responsables.
Pour investir de manière active et engagée, le gestionnaire d’actifs doit se concentrer sur des thèmes spécifiques qui sont en mesure de faire bouger les choses. Il doit ensuite les aborder avec les entreprises et pays dans lesquels il investit.
Ces thèmes sont définis en conciliant les engagements et les défis à relever. Les défis sont analysés et quantifiés, les réglementations examinées et les régions et entreprises concernées passées au crible. On peut par exemple considérer les thèmes suivants.
Aujourd’hui, le vote aux assemblées générales des sociétés qui sont en portefeuille est un droit que peuvent exercer les gestionnaires. Mais ce droit ne devrait-il pas devenir un devoir ? En effet, les gestionnaires de fonds de pension, de portefeuilles et de sicav ont des obligations vis-à-vis des bénéficiaires, des clients ou des détenteurs de ces fonds.
Ce que l’on appelle l’engagement ou l’activisme actionnarial devrait être encouragé pour favoriser la bonne gouvernance. Cet engagement peut prendre différentes formes dont le vote aux assemblées générales des actionnaires.