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Gilets jaunes : Quel impact sur les marchés financiers ?

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Ils ont envahi nos rues et bloqué nos ronds-points, ils ne sont pas structurés et leurs revendications font état d’un certain échec du fonctionnement de l’Etat démocratique. Mais au-delà de l’aspect social, les actions des gilets jaunes ont-elles un impact sur les marchés financiers ? «Aujourd’hui, ces actions n’ont pas d’impact réel sur les marchés. Les mouvements que nous enregistrons sur les marchés sont essentiellement dus à d’autres facteurs plus internationaux et géopolitiques. Mais le vrai marqueur, ce ne sont pas tellement les marchés boursiers mais plutôt l’écart de rendement (le « spread») entre le taux à 10 ans allemand et le taux à 10 ans français, comme cela a été le cas, dans le passé, pour la Grèce, l’Italie ou l’Espagne, par exemple », explique Igor de Maack, gérant et porte parole de la gestion chez DNCA Investments à Paris.

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Une vision au-delà des benchmarks obligataires

Par Dexia Asset Management

La crise de la dette européenne a provoqué un électrochoc parmi les investisseurs en obligations d’État. Ceux-ci, dont la plupart présentent un profil défensif, ont soudain pris conscience que leurs placements n’étaient pas sans risque, contrairement à l’idée reçue que l’on s’en faisait il y a quelques années à peine. Sur les obligations souveraines grecques, les investisseurs privés n’ont eu d’autre choix que d’encaisser la perte à la suite du fameux PSI.

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Point sur la crise de la dette dans la zone Euro

Par Franklin Templeton Investments

Les dernières semaines ont vu de nombreuses évolutions au sein de la zone Euro afin de tenter de faire face à la crise de la dette souveraine que traverse la région depuis maintenant plusieurs trimestres.

Afin d’analyser ces évolutions, nous avons fait appel à deux professionnels expérimentés : Michael Hasenstab, directeur de l’équipe Obligations Internationales chez Franklin Templeton, et Mark Mobius, président exécutif du groupe Templeton Marchés Emergents.

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Une récession qui ne convainc pas

La chronique de Patrick Van Campenhout présentée au cours d’initiation à la finance et aux placements du 13 février 2012

Une des grandes questions que se posent les investisseurs ou les gens qui consacrent un minimum de leur attention à la santé de leur portefeuille ou… de l’économie en général, c’est de savoir où on se situe dans les grands cycles économiques. Aujourd’hui, c’est difficile, évidemment. On se rend bien compte à lire les journaux, à écouter les médias, que l’Europe se trouve dans une situation délicate quand à sa dynamique économique. On parle de récession. Et on sait à ce propos qu’il s’agit de plusieurs mois ou trimestres consécutifs de ralentissement de la croissance. On perd le rythme, en d’autres mots, et on perd confiance. C’est très ennuyeux si beaucoup de gens y croient… Parce qu’on est là dans un environnement économique où tout le monde se surveille. Continuer la lecture sur Moneystore de « Une récession qui ne convainc pas »

A la croisée des chemins

Une opinion de Roland Gillet, Professeur de finance à la Sorbonne ainsi qu’à l’ULB et expert au niveau international

A défaut de trouver des solutions concrètes, la situation de la Grèce appelle quelques commentaires. Avec environ 350 milliards d’euros de dettes pour 240 milliards d’euros de PIB, nous sommes face à des déséquilibres qui n’ont plus rien à voir avec ceux de l’après-crise de 2008, environ 280 milliards de dettes et de PIB.

« Au niveau européen, les politiciens maintiennent qu’ils veulent sauver la Grèce mais on manque à chaque fois l’opportunité d’agir collectivement de manière décisive, solidaire et responsable, en les aidant véritablement avec de l’argent frais, en contrepartie d’efforts raisonnables à valider sur place à chaque ouverture du carnet de chèque européen. Pratiquer uniquement des taux d’usure, même encore réduits le 21 juillet, sur des prêts comme nous l’avons fait jusqu’à aujourd’hui n’a aucun sens et empire continuellement la situation. Tout au plus, la peur de défaut des créanciers aboutit-elle à faire pression permanente sur la consommation intérieure dans un climat de récession économique grandissant. Ce pays ne pourra pas s’en sortir avec un tel scénario. Bien sûr, il y a indéniablement des réformes structurelles à mener. Mais cela prendra du temps et ne pourra se faire qu’avec un réel soutien et nos apports techniques dans bien des situations. Il faut prendre les choses en mains à la base défaillante du business plan grec plutôt que d’accroître les déséquilibres par des prêts dans le vide», estime Roland Gillet, Professeur de finance à la Sorbonne ainsi qu’à l’ULB et expert au niveau international.

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La Revue : Les pays émergents d’Europe de l’Est et d’Asie souffrent aussi de la crise

La plupart des pays émergents d’Europe de l’Est et d’Asie sont revenus à des niveaux de croissance plus faibles avec un taux de croissance anticipé pour 2011 de 4.3%. Les problèmes des dettes souveraines en Europe ont un impact sur les pays émergents. Dans une économie globalisée, si l’Europe Occidentale tousse, les émergents s’enrhument aussi. Pourquoi ? « L’Europe de l’Est et la région d’Asie Centrale sont particulièrement dépendantes de l’Europe Occidentale à la fois en tant que source d’exportation mais aussi sous un aspect financier comme source de placements. La région a des liens financiers très forts avec les pays d’Europe de l’Ouest qui ont été la source de la croissance dans cette région du monde mais qui sont, aujourd’hui, une source de vulnérabilité », souligne Philippe Le Houérou, Vice-Président pour l’Europe et la région d’Asie Centrale à la Banque Mondiale.

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