Il n’est pas rare pour un indépendant de contracter un, voire plusieurs emprunt(s) au lancement de son activité. Ces crédits, parfois élevés, nécessitent indéniablement une protection financière, et donc une assurance.
Mais qu’en est-il du niveau de vie des proches du travailleur indépendant en cas de décès ? Passons en revue les différentes possibilités.
Le deuxième pilier représente un complément essentiel à la pension légale (premier pilier). Il correspond en réalité à l’ensemble des capitaux de pension complémentaire que les travailleurs se constituent au cours de leur carrière professionnelle, en tant que salarié ou indépendant.
Pour les salariés, l’employeur ou le secteur fournit une solution du deuxième pilier, qui fait souvent partie intégrante du package de rémunération (assurance-groupe). De leur côté, les indépendants doivent prévoir une solution par leurs propres moyens.
Commençons par un rappel de la situation actuelle. Ce n’est pas un secret, les travailleurs indépendants doivent composer avec une pension légale moindre que celle des travailleurs salariés.
En outre, leur situation en cas de maladie ou d’incapacité de travail, n’est pas davantage enviable :
Une indemnité de travail est prévue en cas d’arrêt de plus de 7 jours uniquement.
Le montant dépend de la situation familiale du travailleur indépendant. Il atteint environ 990 euros par mois si le conjoint perçoit un revenu.
Jusqu’à il y a peu, outre la PCLI, les indépendants en personne physique ne disposaient, dans le cadre de leur activité professionnelle, d’aucune solution de pension complémentaire, contrairement aux indépendants en société (via l’EIP). La CPTI comble désormais ce besoin.
Actuellement, les indépendants belges se voient verser une bien maigre pension légale en comparaison à leur rémunération. L’alternative pour les travailleurs indépendants ? Se constituer une pension complémentaire.
Un premier pas vers une pension équivalente à celle des travailleurs salariés
Depuis le 1er août 2016, les pensions minimales des travailleurs indépendants et des salariés sont alignées. Mais le minimum légal – s’il est atteint – permet rarement de maintenir son niveau de vie. Il existe cependant plusieurs solutions d’épargne complémentaire fiscalement avantageuses, destinées à la fois aux indépendants avec et sans société. Continuer la lecture sur Moneystore de « Une pension confortable pour les indépendants ? »