Par Patrick Suck, gérant du fonds de ODDO BHF Polaris Flexible
Après le choc inflationniste de l’année dernière, 2023 pourrait devenir l’année de la désinflation, avec des taux d’inflation toujours élevés mais en baisse. Quel impact cette tendance aurait-elle sur les investissements ? Quels sont les classes d’actifs et les secteurs qui pourraient en profiter, et ceux qui seront perdants ?
Les nouvelles règles PRIIPs (Packaged Retail Investment and Insurance Products) sont entrées en vigueur le 3 janvier 2018. Au départ, cette réglementation visait à offrir plus de transparence dans les documents remis à l’investisseur dans le cadre des produits de placements tels que les sicav mais aussi pour les produits d’assurance Branche 23. Un nouveau document d’information appelé KID remplace l’ancien KIID pour les sicav et est uniformisé pour tous les produits de placement de types Sicav ou Branche 23. Ce document permet ainsi de fournir des informations transparentes, significatives, compréhensibles et comparables pour ces produits.
Cependant, si l’initiative PRIIPs est honorable, son but ne sera pas atteint. En effet, les informations qui doivent être fournies concernant les performances et les frais risquent de semer le trouble auprès des investisseurs et entraîner un manque de clarté. « Les nouvelles règles menacent de causer un grave préjudice aux investisseurs en imposant des chiffres, notamment en ce qui concerne les performances et les coûts, qui, au mieux, risquent de semer la confusion chez les investisseurs et, au pire, de les induire en erreur », estime l’EFAMA, l’association des assets managers au niveau européen.
Pendant les périodes de récession, les entreprises cherchent au mieux à maintenir leur capacité de croissance ou à tout simplement survivre. La méthode la plus utilisée par les entreprises est la réduction des effectifs car elle permet de réduire les coûts instantanément. Une autre voie pourrait être celle d’augmenter les revenus plutôt que la baisse des coûts mais c’est plus difficile à réaliser et les effets sont incertains. C’est ainsi que, depuis la crise financière de fin 2007, le nombre de chômeurs a augmenté de 13.4 millions de personnes dans les pays de l’OCDE pour atteindre 44.5 millions de chômeurs. Continuer la lecture sur Moneystore de « Les restructurations à analyser avec attention »