Les taux courts ne sont plus corrélés avec la partie longue de la courbe des taux.
Jusqu’en 2015, une solide corrélation négative existait entre le taux allemand à 2 ans et le spread allemand entre 10 et 30 ans. En d’autres termes, la hausse des taux courts s’accompagnait d’un aplatissement de la partie 10 ans – 30 ans de la courbe, et vice versa.
Selon les données fournies par Quantalys, les fonds investis en valeurs financières ont particulièrement bien performé durant le mois de février 2021. En effet, la performance de l’Euro Stoxx Banks est très supérieure à celle des indices européens généraux tels que l’Euro Stoxx 50. Cette belle performance arrive après dix années consécutives de forte sous-performance. Comment peut-on expliquer cette belle rentabilité ?
Il est peut-être temps de s’intéresser aux obligations à long terme, car elles pourraient profiter d’une victoire démocrate aux élections américaines. Les rendements nominaux à long terme des obligations peuvent, en théorie, être calculés à partir des taux réels à court terme auxquels s’ajoute la prime de terme. Cette dernière sert, pour l’essentiel, à rémunérer les investisseurs pour le risque qu’ils prennent en détenant une obligation à échéance lointaine. Lorsque l’inflation est stable, la prime de terme varie en fonction de l’augmentation attendue des taux courts. Ainsi, la hausse du rendement du 30 ans américain, qui est passé de 2,10 à 3,45% entre juillet 2016 et novembre 2018 a résulté, pour l’essentiel, des perspectives de hausse des taux courts, la Fed ayant alors normalisé ses taux directeurs dans un contexte d’inflation systématiquement inférieure aux attentes.
Alors que la guerre commerciale est au centre de l’attention des médias, l’industrie manufacturière américaine affiche des résultats macroéconomiques atones. L’économie américaine va-t-elle au-devant d’une récession ?
Décryptons les signaux du marché obligataire et du marché du travail pour évaluer le risque d’une récession en 2020.
La croissance économique est à la peine, mais devrait reprendre des couleurs.Les marchés sont confrontés à un ralentissement de milieu de cycle plutôt qu’à un marasme de fin de cycle susceptible d’engendrer une récession aux États-Unis ou dans d’autres pays occidentaux.
L’activité mondiale est confrontée à un ralentissement persistant qui touche essentiellement le secteur manufacturier, dans un contexte d’incertitude généralisée entourant les politiques économiques. En août, l’indice ISM, baromètre de la confiance du secteur manufacturier, a reculé à 49,1, dénotant une contraction qui n’a guère rassuré les investisseurs.
Devrons-nous encore longtemps nous contenter de 0,11% sur notre épargne? Flash-back sur dix ans de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et ce que l’avenir nous réserve.
En résumé :
Dix ans après la crise financière, la BCE a profondément redessiné l’environnement de l’épargne et de l’investissement (mais aussi du crédit, que nous ne traiterons pas dans cet article) en Belgique.
La courbe des taux d’intérêt est une courbe qui représente la relation entre les taux d’intérêt à court et à long terme. En règle générale, les taux d’intérêt à court terme sont inférieurs aux taux à long terme. Dans ce cas, la courbe est normale. Parfois, cette courbe peut s’aplatir et même s’inverser.