Par Justin Bisseker, European Banks Analyst chez Schroders
L’Europe est devenue l’épicentre de la crise du coronavirus. Quel est l’impact de cette crise sur le secteur bancaire régional ? Il est peu probable que les cours continuent à baisser.
Le 17 mars, les marchés actions se sont repris suite à l’annonce de mesures de soutien budgétaire aux Etats-Unis et en Europe
Les Banques centrales mettent en œuvre tous les outils à leur disposition (baisse des taux directeurs, achats d’actifs, mesures pour assurer la liquidité)
Ces derniers jours, les marchés financiers ont été frappés par un flux incessant de rapports négatifs. Initialement confiné à la Chine, le coronavirus s’est rapidement répandu dans le reste du monde. L’approche peut-être trop laxiste du gouvernement italien a fait que l’impact du coronavirus est devenu chaque jour plus important et plus tangible. Non seulement dans la vie quotidienne, mais aussi sur les marchés boursiers. Continuer la lecture sur Moneystore de « Flash-Actu: le coronavirus et les marchés »
Rédigé le 13 mars 2020 par Iain Stealey, CIO Obligations internationales J.P. Morgan Asset Management.
La propagation du virus COVID-19 et ses répercussions sur l’économie continuent de susciter de vives inquiétudes. Évaluons les facteurs de bouleversement de la situation au cours des derniers jours et ce qu’il faudrait pour stabiliser les marchés.
Le taux de croissance au jour le jour des cas confirmés en Chine a sensiblement ralenti, passant d’un pic de 55 % fin janvier à moins de 1 % en mars. L’activité reprend, la période de quarantaine dans la province du Hubei ayant pris fin le 10 mars. Cependant, la propagation du virus s’accélère partout ailleurs dans le monde : le 10 mars, l’Organisation mondiale de la santé a signalé des cas dans 110 nouveaux pays. Du côté des facteurs d’aggravation, l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) a échoué à parvenir à un accord sur les solutions pour réduire l’offre compte tenu de la baisse de la demande prévue en énergie. La baisse des prix du pétrole qui a suivi (le pétrole brut américain a chuté de 25 % le 9 mars) a exacerbé la volatilité des marchés financiers. Continuer la lecture sur Moneystore de « Facteurs de bouleversements induits par le COVID-19 »
Le nouveau coronavirus provoque des turbulences sur les marchés boursiers. L’indice boursier américain S&P 500 a perdu plus de 20 % en quelques semaines. Quelle est la gravité de la situation ? Et à quoi les investisseurs doivent-ils se préparer maintenant ?
Le nouveau coronavirus se répand de plus en plus, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle désormais de pandémie. Sur les marchés financiers, la crainte des conséquences économiques de Covid-19 provoque des fluctuations erratiques et une chute des cours des actions. Jusqu’à présent, ni les mesures prises par les gouvernements, ni celles des banques centrales n’ont pu calmer les marchés. Continuer la lecture sur Moneystore de « Lorsque les marchés boursiers sont infectés »
En raison des risques de contagion du coronavirus, la direction du groupe IPM-La Libre, en accord avec le blog MoneyStore, a pris la décision d’annuler le Petit Déjeuner Financier du 2 avril prochain sur le thème
« Economie et finance : Quelles solutions pour le climat ? »
Nous sommes persuadés que vous comprendrez la crainte qui anime les organisateurs de ce Petit Déjeuner Financier.
Ce Petit Déjeuner Financier sera reporté à une date ultérieure mais cette date n’est pas encore fixée. Nous ne savons évidemment pas comment va évoluer la situation ni les mesures qui seront prises.
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de cette nouvelle date qui sera définie en fonction de l’évolution de la situation.
Selon les données fournies par Quantalys les fonds obligataires sont la classe d’actifs qui a le mieux performé depuis le début de l’année 2020. Avec une performance de 6,28% à fin février, les fonds investis en obligations libellées en dollars se distinguent dans ce tableau. Les fonds investis en actions ont, quant à eux, enregistré des baisses assez impressionnantes en février. Continuer la lecture sur Moneystore de « Hit-Parade des fonds : Les obligations ont assuré la sécurité »
Par Erik Joly, CIO / Head Advisory, ABN AMRO Private Banking
Alors que le coronavirus se répand hors de Chine, les marchés financiers sont confrontés à de graves turbulences. Trois scénarios sont possibles pour le virus, l’économie et les marchés.
De toute évidence, il est difficile de prévoir comment le virus va se développer et quel sera son impact sur l’économie mondiale. Il n’est pas difficile d’imaginer toutes sortes de scénarios de catastrophe. Cependant, le plus important pour l’instant est de ne pas paniquer. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est beaucoup mieux placé pour faire des déclarations sur la façon dont le virus va évoluer, a déclaré ce week-end : « Les marchés mondiaux … devraient se calmer et essayer de voir la réalité. Nous devons continuer à être rationnels ». Cette déclaration a du sens. Il convient alors de ne pas procéder à des achats ou des ventes tant que les marchés restent aussi volatils. Pour tout repositionnement futur, on peut partir sur différents scénarios. Ces scénarios sont basés sur l’étendue de la propagation du virus et l’impact qui en résulte sur l’économie. Les scénarios sont utiles pour comparer les faits avec le résultat le plus probable, en vérifiant dans quel scénario nous nous trouvons et en le traduisant ensuite en décisions d’investissement.