BCE – MoneyStore

Test de résistance climatique de la BCE : plus un exercice qu’un véritable test

Par Brenda Van Tendeloo, BNB

« Ce que nous devons apprendre à faire, nous l’apprendrons en le faisant. » En sa qualité d’autorité de surveillance des banques, la Banque centrale européenne (BCE) a eu à cœur de mettre en œuvre les sages paroles d’Aristote lorsqu’elle a procédé à son test de résistance ou stress test climatique un peu plus tôt cette année.

 

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Flare me to the moon

Par Thomas Planell, Gérant – analyste, chez DNCA

La mélodie qui se joue sur le marché de l’électricité aujourd’hui rappelle le blocage des marchés interbancaires en 2008. Encore peu visible par les yeux du consommateur final, le centre névralgique du négoce d’énergie européen, le marché de gros, est en épilepsie. La hausse des prix depuis deux ans pousse le prix de l’électricité à un niveau équivalant à 700 dollars sur le baril de pétrole. Les appels de marge totalisent près de 1.500 milliards d’euros, consumant les liquidités des acteurs du secteur aussi sûrement que Gazprom « flare » (brule) la précieuse vapeur inflammable plutôt que de la livrer à l’Europe par Nord Stream 1.

Banques centrales campées sur leur position et prévisions moroses pour les bénéfices

Par NNIP

Alors que la Fed et la BCE confirmaient leur détermination à maintenir une politique monétaire restrictive pour éviter que les prévisions d’inflation ne deviennent incontrôlables, les actifs à risque continuent de chuter. Pour le moment, la pression croissante sur la croissance économique ne suffit pas à pousser les banquiers centraux à modérer leur position de durcissement. Les discours agressifs prononcés par le président de la Fed, Jerome Powell, et le membre du directoire de la BCE, Isabel Schnabel, lors du sommet de Jackson Hole, ont une fois de plus montré qu’un assouplissement de la politique avant la fin de l’année était peu probable. Aux États-Unis, l’inflation globale pourrait être modérée dans les prochains mois, mais elle restera probablement trop élevée pour être confortable. Dans la zone euro, la hausse des prix de l’énergie signifie que le pic d’inflation semble loin d’être atteint.

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Plus vite, plus haut, plus fort

Par Clément Inbona, gérant de fonds d’investissement, La Financière de l’Echiquier.

La devise olympique caractérise à merveille le défi auquel la Banque Centrale Européenne (BCE) est actuellement confrontée. 

Plus vite, car il y a urgence à freiner l’activité économique afin d’éviter qu’une surchauffe pérenne des prix finisse par s’auto-alimenter. Plus haut, car, après 10 années de taux faibles voire négatifs, les taux directeurs atteignent des niveaux inexpérimentés depuis plus d’une décennie. Plus fort, enfin, car l’amplitude des hausses annoncées ces derniers mois est inédite en si peu de temps : 50 points de base en juillet, puis 75 lors de la réunion du 8 septembre, soit +1,25% en à peine deux mois, bien au-delà des directives annoncées en juin dernier.

Le gaz : une épée de Damoclès pour l’économie

Par le Dr Volker Schmidt, gestionnaire de portefeuille senior chez Ethenea Independent Investors S.A.

 

La menace de pénurie de gaz plane actuellement comme une épée de Damoclès au-dessus de tous les pronostics économiques. Analysons l’impact de la réduction du gaz sur l’économie, l’évolution de l’inflation et des taux d’intérêt et la menace d’une récession.

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Vers la fin des taux négatifs en Europe : Trop peu, trop tard ?

Par Thomas Planell, Gérant-analyste chez DNCA ​ ​

Après une hausse de 25 points de base le 21 juillet, la BCE donnera le coup d’accélérateur à la rentrée : + 0,5%. Au-delà, +0,25% par trimestre. La hausse sera, dans le langage de l’institution, soutenue, mais graduelle. Objectif de moyen terme ? Le taux neutre, 2%, voire au-delà à l’approche de l’été 2024.

On ne brisera pas l’inflation sans casser la croissance 

Par Thomas Planell, Gérant – analyste chez DNCA

« Gouverner c’est détruire, détruire les parasites, détruire ses propres troupes, détruire l’ennemi » disait Shang Yang. L’ennemi, c’est la spirale inflationniste. C’est le dentifrice de Karl Otto Pölh, pour reprendre la formule du Président de la Bundesbank, qui, « une fois sorti du tube, ne peut y retourner ». L’arme, c’est la remontée des taux vers leur point neutre. C’est un niveau très théorique auquel l’économie cesse de surchauffer et où plein emploi et stabilité des prix redeviennent compatibles…

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