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Hit-Parade des Fonds : Obligations américaines, le miroir aux alouettes ?

Selon les données fournies par Quantalys au 30 avril, on constate que ce sont les obligations américaines qui ont le mieux performé en avril de cette année. Comment explique-t-on cette performance assez inattendue ? Les performances publiées le sont en euros. On assiste donc ici, essentiellement, à un effet devises.

En effet, le dollar s’est fortement redressé par rapport à l’euro. « En réalité, les investisseurs qui auraient simplement été investis en dollars auraient encore mieux performé. C’est une excellente année pour le dollar américain. Ce ne sont donc pas les obligations qui performent bien mais la devise sous-jacente », explique Alex Goldwasser, Administrateur chez Goldwasser Exchange (société de bourse). Cette bonne performance des obligations en avril serait donc un miroir aux alouettes.

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Crise du Covid 19 : quel est le coût de la normalisation ?

Par Gilles Moëc, Chef économiste du groupe AXA et Head of Research chez AXA IM

 

 

 

 

 

Depuis le début de la pandémie, chaque vague a été moins coûteuse que la précédente en termes d’impact sur l’activité économique. Cela reflète à la fois une meilleure adaptation des entreprises et des consommateurs et la montée progressive de restrictions sanitaires dépendantes du statut vaccinal des individus qui a permis d’éviter la fermeture totale de secteurs entiers. Omicron s’est inscrit dans cette tendance, et les prévisions de croissance n’ont pas été revues à la baisse : on attend 3.9% en 2022 dans la zone euro et 3.5% aux États-Unis.

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Pourquoi faut-il se préoccuper de la taille du bilan des banques centrales ?

Depuis la crise financière de 2008, les bilans des banques centrales ont fortement augmenté. En effet, elles ont appliqué des politiques monétaires qualifiées de non conventionnelles. Les banques centrales disposent de deux types d’outils pour mener leur politique monétaire : les taux d’intérêt directeurs et les programmes d’achats d’actifs.

Avec la pandémie du Covid-19, les programmes d’achats nets d’actifs par les banques centrales ont encore augmenté. La taille des bilans de ces institutions est donc en expansion. Mais cela pourrait se stabiliser et la taille de ces bilans pourrait même être amenée à décroître. En quoi la diminution de la taille des bilans des banques centrales pourrait être préoccupante ?

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Quel bilan pour l’année 2021 ?

Par AXA IM

La pandémie de la COVID-19 est restée un sujet dominant en 2021. Les campagnes de vaccination ont permis de sortir du « stop-and-go » des confinements au 2ème trimestre, malgré l’apparition du variant Delta, et d’autoriser une reprise plus large de l’activité économique. Toutefois, la pandémie ressurgissait à l’automne et le risque s’accentuait fin novembre avec l’émergence du variant Omicron, doté d’une capacité de transmission bien plus élevée. En fin d’année, nombre de pays avaient mis en place des restrictions pour contrer cette nouvelle flambée du virus, sans atteindre globalement tout de même le niveau de contrainte des premières vagues.

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Et si la Chine naviguait vers une inflation plus élevée ?

Par Agnieszka Gehringer, du Flossbach von Storch Research Institute

 

 

La plupart des pays développés, mais aussi certaines parties du monde en développement, ont récemment connu une flambée de l’inflation. En Chine, l’inflation est encore modérée, mais les récents développements suggèrent que cela pourrait bientôt changer. Quelles sont alors les options politiques dont dispose le gouvernement chinois pour stabiliser les pressions inflationnistes ?

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2022 : « Annus horribilis » pour les épargnants !

Par Vincent Juvyns, Stratégiste chez JP Morgan AM

A l’heure de s’interroger sur les perspectives économiques et financières pour 2022, une chose semble certaine c’est que le calvaire des épargnants devrait perdurer. 2022 pourrait même être un véritable « annus horribilis » pour ces derniers.

 

En effet, en 2022, cela fera 10 ans que, pour lutter contre la déflation, la BCE a abaissé son taux de dépôt à 0 % (et 8 ans que celui-ci est négatif) obligeant les banques commerciales de la zone euro à refléter cette réalité dans la rémunération des dépôts de leurs clients.

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La contre-offensive des colombes

Par Enguerrand Artaz, gérant de fonds d’investissement, La Financière de l’Echiquier.

Depuis plusieurs mois, sur fond de forte reprise économique et de pressions inflationnistes persistantes, la perspective d’extinction des politiques monétaires accommodantes est l’un des thèmes centraux des marchés. Une étape importante vient d’être franchie. La Réserve fédérale américaine a officiellement annoncé la réduction de ses programmes de rachats d’actifs (tapering), à raison de 15 milliards de dollars par mois et une fin prévue en juin 2022. On assiste à un retour en force des discours accommodants de la part des différents banquiers centraux.

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Qu’est-ce que le quantitative easing ?

@Pexels

QE signifie Quantitative Easing. Il s’agit d’une politique monétaire utilisée par les banques centrales pour stimuler l’économie nationale. Elles injectent des liquidités dans l’économie en achetant ou vendant aux banques commerciales des actifs financiers tels que des obligations gouvernementales, des obligations d’entreprises ou encore des titres sécurisés par des actifs. Les titres de dette publique sont achetés sur le marché secondaire.

Elles le font pour maintenir les taux d’intérêts dans les fourchettes voulues par les autorités et surtout pour stimuler l’économie par injection de monnaie. Avec le QE, les banques centrales interviennent alors de façon massive, généralisée et prolongée sur les marchés financiers.

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