Par Jeremy Gleeson, Gérant de portefeuille Actions chez AXA IM
Les dépenses des consommateurs ne cessent de se numériser depuis plusieurs dizaines d’années. Il est certain que les choses ont beaucoup évolué depuis le lancement du Boston Computer Exchange en 1982 et les débuts de Book Stacks Unlimited dix ans plus tard. Aujourd’hui, le commerce électronique est omniprésent et les consommateurs dépensent chaque année des milliers de milliards de dollars en ligne[1].
Par Clément Inbona, gérant de fonds d’investissement, La Financière de l’Echiquier.
Alors que la saison des publications de résultats du premier trimestre 2022 bat son plein, les publications des GAFAM, ces mastodontes américains de la tech, reflètent à merveille les difficultés que traverse l’économique mondiale. Conflit en Ukraine, hausse des salaires, difficultés d’approvisionnement, règlementation accrue, hausse du prix de l’énergie : chacun de ces obstacles a impacté directement une ou plusieurs sociétés de ce quintet majeur.
Selon les données fournies par Quantalys, les fonds investis dans les valeurs technologiques et la bourse chinoise ont le mieux performé en 2020. Ce n’est plus une surprise ! Mais quels sont les facteurs qui expliquent que la bourse américaine soit si performante ? Pourquoi l’Europe est-elle toujours à la traîne ? Comment peut-on expliquer le succès de la bourse chinoise alors que ce pays a été le foyer de la pandémie ? Pourquoi le Brésil peine à sortir de sa position de perpétuel loser ? Eclairage et commentaires avec Bernard Keppenne, chief economist chez CBC Banque.
Imaginons que vous aviez investi en 1980 dans les cinq plus grandes capitalisations de l’indice S&P 500. Vous détiendriez alors, à l’époque, des actions IBM, AT&T, Exxon, Standard Oil et Schlumberger. Soit une valeur technologique, deux valeurs pétrolières et une entreprise d’équipements de forage pétrolier. C’était le règne des pétrolières.
Depuis le début de l’année 2020, les fonds investis en actions technologiques ont particulièrement bien performé. Selon les données fournies par Quantalys, les fonds investis dans ces actions ont réalisé des performances de plus de 32% depuis le début de l’année. Malgré un léger tassement récemment, ces valeurs présentent encore un beau potentiel sur le long terme.
Par Enguerrand Artaz, gérant chez La Financière de l’Echiquier
« Il y aura un avant et un après », « demain ne ressemblera pas à hier »… Les poncifs relayés pour tenter de dessiner les contours du « monde d’après » ne manquent pas. C’est comme si la crise avait créé une rupture profonde dans la marche du monde, bouleversant les dynamiques qui prévalaient jusque-là. Mais, rien n’est moins vrai. Continuer la lecture sur Moneystore de « Crise du Covid-19 : fausse rupture ou vraie continuité ? »
Nous avons déjà abordé dans les pages de ce blog la notion de « real assets » . Aujourd’hui, penchons-nous sur la notion « d’intangible assets » ou actifs immatériels.
A l’actif du bilan des entreprises, on trouve une rubrique intitulée « immobilisations incorporelles ». C’est dans cette rubrique que l’on retrouvera ces actifs intangibles. Quels sont ces actifs ? Contrairement aux actifs réels, comme les immeubles par exemple, il s’agit de tous les avoirs qui ont une valeur mais qui ne sont pas visibles, palpables.
Par Adrian Daniel, Portfolio Manager Chez MainFirst AM
L’année 2020 pourrait être une année de tous les superlatifs. En mars, au moment des ventes rapides, presque personne n’aurait parié sur de nouveaux sommets boursiers. Cependant, les cours des actions ont plus que compensé la baisse. Dans certains cas, ils ont même atteint de nouveaux sommets. Le principal moteur de cette évolution est le marché boursier américain, en particulier le secteur technologique. Les investisseurs se grattent la tête avec stupéfaction. Parfois, ils se souviennent de la bulle Internet au tournant du millénaire. Une bulle 2.0 menace-t-elle maintenant d’éclater ? Il y a plusieurs bonnes raisons de penser que ce ne sera pas le cas. Même le dernier recul en date, qui a vu le Nasdaq corriger de quelques points de pourcentage en deux jours de bourse, n’y a rien changé. Continuer la lecture sur Moneystore de « Une bulle Internet 2.0 menace-t-elle d’éclater ? »