Imaginons que vous aviez investi en 1980 dans les cinq plus grandes capitalisations de l’indice S&P 500. Vous détiendriez alors, à l’époque, des actions IBM, AT&T, Exxon, Standard Oil et Schlumberger. Soit une valeur technologique, deux valeurs pétrolières et une entreprise d’équipements de forage pétrolier. C’était le règne des pétrolières.
Nous avons déjà abordé dans les pages de ce blog la notion de « real assets » . Aujourd’hui, penchons-nous sur la notion « d’intangible assets » ou actifs immatériels.
A l’actif du bilan des entreprises, on trouve une rubrique intitulée « immobilisations incorporelles ». C’est dans cette rubrique que l’on retrouvera ces actifs intangibles. Quels sont ces actifs ? Contrairement aux actifs réels, comme les immeubles par exemple, il s’agit de tous les avoirs qui ont une valeur mais qui ne sont pas visibles, palpables.
Par Adrian Daniel, Portfolio Manager Chez MainFirst AM
L’année 2020 pourrait être une année de tous les superlatifs. En mars, au moment des ventes rapides, presque personne n’aurait parié sur de nouveaux sommets boursiers. Cependant, les cours des actions ont plus que compensé la baisse. Dans certains cas, ils ont même atteint de nouveaux sommets. Le principal moteur de cette évolution est le marché boursier américain, en particulier le secteur technologique. Les investisseurs se grattent la tête avec stupéfaction. Parfois, ils se souviennent de la bulle Internet au tournant du millénaire. Une bulle 2.0 menace-t-elle maintenant d’éclater ? Il y a plusieurs bonnes raisons de penser que ce ne sera pas le cas. Même le dernier recul en date, qui a vu le Nasdaq corriger de quelques points de pourcentage en deux jours de bourse, n’y a rien changé. Continuer la lecture sur Moneystore de « Une bulle Internet 2.0 menace-t-elle d’éclater ? »
219 milliards de dollars de capitalisation boursière : c’est la perte de valeur d’Apple entre mardi et jeudi soir la semaine dernière. Durant ces trois jours de baisse du Nasdaq, la volatilité de l’indice a finalement convergé vers les anticipations induites par les options depuis plusieurs semaines. Continuer la lecture sur Moneystore de « Valeurs technologiques : Un avertissement de rentrée ! »
Le secteur technologique affiche de superbes résultats depuis le début de l’année et a aussi battu le marché à de nombreuses reprises dans le passé. Analyse.
En résumé :
Le secteur technologique fait non seulement la course en tête depuis le début de l’année, mais il a aussi battu le marché à de nombreuses reprises dans le passé.
La valorisation du secteur IT peut, a priori, sembler tendue mais les prévisions de bénéfices sont restées relativement résilientes.
Par Andrew Evans, gestionnaire de fonds chez Schroders
Investir dans une « licorne » à valorisation élevée n’est pas un moyen durable de générer du capital.
Des licornes à profusion
La Grande-Bretagne a récemment annoncé qu’elle occupait la troisième place, derrière les États-Unis et la Chine, du classement mondial des sociétés de technologie non cotées en bourse et dont la valeur dépasse 1 milliard de dollars. Au cours des deux dernières décennies, les entrepreneurs britanniques ont produit 72 licornes, dont 13 rien que l’année dernière.
Par Erik Joly, CIO et Chief Economist, ABN AMRO Private Banking (1)
Le monde des communications est en pleine mutation, et les fournisseurs d’indices, MSCI et S&P, rattrapent désormais leur retard….
Face à la croissance des nouvelles technologies et des nouveaux modèles d’affaires, le système utilisé pour classer les entreprises est actuellement revu, ce qui entraînera une modification de la détermination du secteur de certaines entreprises issues des secteurs de la consommation discrétionnaire et des technologies de l’information. De grandes entreprises de renom sont maintenant ajoutées au secteur auparavant connu sous le nom de Télécommunications, dorénavant appelé Services de communication.
Les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) sont essentiellement présentes dans les portefeuilles via un investissement en actions. Or, on oublie souvent que les GAFA peuvent aussi s’envisager sous l’angle obligataire (à l’exception de Facebook).
Ces géants technologiques ont recours à l’endettement principalement pour des raisons fiscales. « Il y a de plus en plus de GAFA qui émettent des obligations. Ces sociétés bénéficient souvent d’un bon rating et elles empruntent à des coûts faibles. Les émissions sont libellées en dollars américains. On constate, que, pour les émissions à court terme, le rendement de ces émissions est comparable à celui des obligations du trésor américain », souligne Alexandre Goldwasser, associé chez Goldwasser Exchange.