Dans l’univers des placements, on évoque souvent les notions de valeurs cycliques et défensives. Dans certaines circonstances de marché ou de phases de l’économie, il sera préférable de privilégier l’une ou l’autre de ces catégories d’actifs. Mais, qu’entend-on exactement par cycliques et défensives ?
États-Unis : que choisir, obligations d’entreprises ou actions ?
Par Tina Fong, stratégiste chez Schroders
Jamais une récession américaine n’a été aussi attendue que dans la présente conjoncture économique. Tandis que la Réserve fédérale (Fed) met tout en œuvre pour freiner l’inflation, l’économie américaine a dépassé les attentes et fait preuve d’une grande résistance. Néanmoins l’économie américaine pourrait entrer en récession cette année. Reste à savoir comment cela affectera les principaux actifs à risque : les obligations d’entreprises et les actions.
Valeurs refuges : de quoi parle-t-on ?
On pourrait qualifier une valeur refuge comme un actif qui fluctue moins que son indice de référence (c’est-à-dire, une valeur qui a un faible bêta). Ce sont donc des placements qui auraient une faible volatilité. Cela signifie qu’en cas de baisses des marchés, ils ne connaîtraient pas une forte perte de valeur. Ces placements protégeraient donc les portefeuilles contre les aléas des marchés en offrant plus de sécurité. Cependant, cette étiquette de valeur refuge n’est pas éternelle. Une valeur refuge aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain. Elle peut même devenir très risquée. Ces valeurs n’offrent donc aucune garantie à long terme. Où trouver ce type de valeurs ? Qui sont-elles aujourd’hui ?
On en trouve dans toutes les classes d’actifs.
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Comment l’inflation impacte les placements ?
La hausse des prix due à l’inflation entraîne une perte du pouvoir d’achat. Cela signifie, par exemple, que si l’on reçoit un salaire de 100 et que l’inflation est de 3%, ce salaire ne permettra plus d’acheter que pour 97 sur le marché local car le prix des denrées y aura augmenté.
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Investir dans un monde à haut risque
Par Goldman Sachs Asset Management
La diversification est l’un des principes de base de l’investissement. Pendant plus d’une décennie après la grande crise financière de 2008, les avantages de la diversification ont toutefois été largement infirmés car une période de faible inflation et de stabilité macroéconomique généralisée a propulsé les cours à la hausse pour l’ensemble des investissements.
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Infographie du mois : Quelle corrélation entre actions et obligations ?
Dans un portefeuille, il est toujours conseillé de diversifier ses avoirs. En effet, la diversification entre les classes d’actifs, les régions, les devises ou les secteurs est le meilleur moyen de se prémunir contre les risques. On préconise ainsi d’investir dans des actifs qui sont décorrélés entre eux. La corrélation est la liaison entre un actif et un autre actif ou à un indice de référence. On dira qu’un fonds est fortement corrélé à un marché lorsque son évolution est liée à celle du marché. En revanche on dira que deux classes d’actifs ne sont pas corrélées, ou sont décorrélées, entre elles lorsqu’elles évoluent de deux façons différentes.
Quels sont les placements les plus rentables sur le très long terme ?
Depuis plusieurs années, le Global Investment Returns Yearbook du Credit Suisse s’est imposé comme une référence incontestée concernant les rendements des investissements à très long terme. Cette étude présente un historique des rendements réels des actions, des obligations, des liquidités et des devises pour 35 pays, couvrant les marchés développés et émergents. Cette étude a la caractéristique de remonter jusqu’en 1900. Nous disposons donc ainsi d’un historique des rendements sur plus de 120 ans. Cet historique montre alors les rendements à travers toutes les situations de marchés en ce compris les crises.
L’impact du changement de régime sur l’allocation d’actifs
Par Lesley-Ann Morgan et Patrick Brenner, spécialistes multi-actifs chez Schroders
En 2022, les actions et les obligations ont reculé de manière synchrone, faisant naître des interrogations sur la fonction de ces investissements au sein du portefeuille, ainsi que sur leur corrélation. Faut-il alors réexaminer la composition traditionnelle d’un portefeuille d’investissement ?
Depuis la crise financière de 2009, les belles performances des actions et des obligations ont véritablement dopé le rendement total des investissements. En 2022, toutefois, les actions et les obligations ont simultanément fait piètre figure, plombées par les craintes relatives à l’inflation et à la croissance. Pour le portefeuille 60/40 standard (composé à 60 % d’actions mondiales et à 40 % d’obligations), 2022 a été le pire cru depuis 50 ans, à l’exception de la crise financière mondiale, avec un recul de 14,4 %.