Avec le climat, l’autre urgence : la biodiversité

Longtemps, la préservation du capital naturel a été l’affaire des écologistes et/ou des États. Aujourd’hui, un nombre croissant d’entreprises se penche sur la valeur associée à la biodiversité et à son intégration comptable. Et pour cause : la biodiversité et les écosystèmes sont à l’origine d’une multitude de ressources utilisées par nos entreprises comme par exemple les denrées alimentaires, le bois, l’énergie, l’eau potable, les ressources génétiques – pour n’en citer que quelques unes. Ainsi, le déclin de la biodiversité et la dégradation de nos écosystèmes constituent des défis majeurs pour les secteurs dont l’activité dépend de l’utilisation du capital naturel et des services      éco-systémiques: agroalimentaire, textile, services aux collectivités, pharmaceutique, automobile, et plus indirectement certains services tels que le tourisme et l’assurance (bienfaits de la biodiversité sur le contrôle des risques naturels, difficultés d’accès aux ressources et risque de défaut des assurés). C’est également un défi considérable pour les secteurs ayant un impact environnemental direct ou indirect sur la biodiversité comme le secteur de l’énergie, de la construction (BTP), ou encore l’industrie des mines et métaux.

Continuer la lecture sur Moneystore de « Avec le climat, l’autre urgence : la biodiversité »

Petit mode d’utilisation de MoneyStore.be

MoneyStore.be vous offre une panoplie de renseignements sur le monde de la finance !

Dans les onglets repris en haut du site, vous trouverez des problématiques particulières alimentées par des professionnels du secteur : gestion, marchés, actions, obligations, placements éthiques, retraite, transmission de patrimoine, le coin des femmes.
Tous les articles du site sont répertoriés dans des catégories que l’on retrouve à droite de la page d’accueil
Continuer la lecture sur Moneystore de « Petit mode d’utilisation de MoneyStore.be »

A la croisée des chemins

Une opinion de Roland Gillet, Professeur de finance à la Sorbonne ainsi qu’à l’ULB et expert au niveau international

A défaut de trouver des solutions concrètes, la situation de la Grèce appelle quelques commentaires. Avec environ 350 milliards d’euros de dettes pour 240 milliards d’euros de PIB, nous sommes face à des déséquilibres qui n’ont plus rien à voir avec ceux de l’après-crise de 2008, environ 280 milliards de dettes et de PIB.

« Au niveau européen, les politiciens maintiennent qu’ils veulent sauver la Grèce mais on manque à chaque fois l’opportunité d’agir collectivement de manière décisive, solidaire et responsable, en les aidant véritablement avec de l’argent frais, en contrepartie d’efforts raisonnables à valider sur place à chaque ouverture du carnet de chèque européen. Pratiquer uniquement des taux d’usure, même encore réduits le 21 juillet, sur des prêts comme nous l’avons fait jusqu’à aujourd’hui n’a aucun sens et empire continuellement la situation. Tout au plus, la peur de défaut des créanciers aboutit-elle à faire pression permanente sur la consommation intérieure dans un climat de récession économique grandissant. Ce pays ne pourra pas s’en sortir avec un tel scénario. Bien sûr, il y a indéniablement des réformes structurelles à mener. Mais cela prendra du temps et ne pourra se faire qu’avec un réel soutien et nos apports techniques dans bien des situations. Il faut prendre les choses en mains à la base défaillante du business plan grec plutôt que d’accroître les déséquilibres par des prêts dans le vide», estime Roland Gillet, Professeur de finance à la Sorbonne ainsi qu’à l’ULB et expert au niveau international.

Continuer la lecture sur Moneystore de « A la croisée des chemins »

Qu’est-ce que les pays émergents?

On en parle beaucoup pour le moment, ils sont les véritables stars de l’après-crise, on les appelle « les pays émergents ». L’ensemble des pays émergents représentent 80 % de la population mondiale, 75 % des terres émergées, 30 % du PIB mondial et ils produisent 50 % des exportations mondiales.

Mais qu’est ce qu’un pays émergent ?

Il n’existe pas à proprement parlé de définition de pays émergents. On pourrait les décrire comme des pays inachevés en terme d’infrastructure financière mais faisant preuve de fortes opportunités de croissance. Certains pays sont classés dans cette catégorie en fonction de critères tels que le niveau du PIB ou de leur niveau d’endettement. Les pays émergents ont généralement amorcé une libéralisation de leur économie et le rôle de l’Etat dans l’économie va en s’amenuisant. On assiste également à une ouverture de ces marchés aux investisseurs étrangers. Dans certains de ces pays, la participation citoyenne à la vie politique s’est accrue. L’épargne se convertit peu à peu vers une consommation interne en croissance. On voit également apparaître une classe moyenne importante qui développe un autre mode de vie, identique à celui des pays développés. De grandes réformes rurales ont été mises en place de même que des dépenses d’infrastructure importantes sont engagées (transports, eau, électricité, …).

Continuer la lecture sur Moneystore de « Qu’est-ce que les pays émergents? »

Ils divorcèrent et eurent beaucoup … d’ennuis

Avec un taux supérieur à un divorce pour deux mariages, la Belgique fait partie des champions en la matière. Le pire n’est donc jamais à exclure… L’envisager dès le début est certainement un moyen d’en atténuer certains effets. Il est important de prendre un certain nombre de dispositions pour se protéger une fois que l’on met un terme à la vie à deux. Le contrat de mariage est l’une d’entre elles. Pour ce faire, un passage par la case notaire avant celle de l’hôtel de ville s’impose.

« Aujourd’hui, on constate qu’il y a un plus grand équilibre entre les hommes et les femmes. Les couples qui se présentent devant le notaire sont plus équilibrés en termes de travail, de revenus et les femmes sont plus averties, ce qui n’était pas le cas il y a 20 ou 30 ans » affirme Maître Marc Van Beneden, Notaire. Les jeunes couples prévoient aussi davantage les situations qui peuvent survenir dans une vie à deux. L’interruption de carrière de la femme est envisagée, de même qu’une éventuelle rupture du couple. Mais comment prévenir les inévitables dégâts que peuvent engendrer les aléas de la vie ?

Continuer la lecture sur Moneystore de « Ils divorcèrent et eurent beaucoup … d’ennuis »

En attendant les “profit warnings”…

Alors que les indicateurs avancés se détérioraient rapidement entre mars et juin 2011, les analystes financiers continuaient d’être optimistes. Depuis, le contexte macro économique s’est fortement dégradé, les analystes financiers ont révisé en baisse leurs estimations de bénéfices mais ils restent néanmoins trop optimistes.

Le consensus des analystes « sell side » continue d’attendre une croissance des bénéfices de 7 % pour cette année et de 13 % pour 2012. Ces hypothèses apparaissent irréalistes en l’état. Elles apparaissent d’autant moins crédibles que les hypothèses de marges opérationnelles sont encore plus optimistes avec une attente d’amélioration de la marge opérationnelle de 0,50 % alors qu’elles sont déjà très élevées. Une croissance organique anémique entraine un effet de levier opérationnel négatif.

Continuer la lecture sur Moneystore de « En attendant les “profit warnings”… »

European Rating Agency : Une agence de notation européenne et … indépendante !

Les consultants Roland Berger Strategy développe une initiative novatrice en matière de rating : la création et le développement d’une agence européenne de rating indépendante. Actuellement, les agences de notation anglo-saxonnes (S&P, Moody’s et Fitch) constituent un véritable monopole qui dicte sa loi sur les marchés. On se souviendra que, durant la crise de 2008, elles n’ont pas décelé le problème lié à Lehman Brothers. Aujourd’hui, elles jouent un rôle prépondérant sur les marchés financiers en publiant des notations sur les dettes souveraines et les institutions financières européennes. En marge de cette position oligopolistique, ces sociétés sont très souvent amenées à donner des notations sur des sociétés qui les financent ou à octroyer des notations sur des produits pour lesquels elles ont participé à la conception.

Une réglementation européenne avait déjà tenté d’assainir le secteur et, aujourd’hui, c’est une initiative concrète qui voit le jour. Continuer la lecture sur Moneystore de « European Rating Agency : Une agence de notation européenne et … indépendante ! »

Qu’est-ce que MiFID ?

Depuis le 1er novembre 2007, de nouvelles règles sont entrées en vigueur relatives aux investissements : ce sont les règles qui résultent d’une directive européenne appelée MiFID (Markets in Financial Instruments Directive).

Cette directive vise à assurer une meilleure protection de l’investisseur. Les règles MiFID sont instaurées pour conduire les investisseurs vers les produits financiers qui leur sont les plus adaptés et pour éviter que des personnes très conservatrices, par exemple, investissent dans des produits très risqués. Les règles MiFID s’appliquent quand un client est en conseil ou en gestion de fortune auprès d’institutions financières (banques ou sociétés de bourse). Dans ce cas, il y a lieu d’établir le profil de l’investisseur, la photographie de ce qu’il est et de ce qu’il veut en tant qu’investisseur et de l’interroger sur son expérience, ses connaissances, ses objectifs et sa situation financière. Elles ne s’appliquent pas aux transactions simples sur les plate-formes en ligne car ces opérations relèvent de l’exécution simple sans conseil.

Continuer la lecture sur Moneystore de « Qu’est-ce que MiFID ? »