Le monde de la finance et l’univers des produits bancaires sont en constante évolution. De nouvelles offres combinant finance et technologie apparaissent avec les FinTechs. Ces entreprises allient la finance et la technologie pour proposer des nouveaux services financiers. Dans cette catégorie, vous trouverez les évolutions auxquelles on assiste dans le secteur financier: crowdfunding, crowdlending, RegTechs, InsurTechs, PSD2, gestion sur base d’algortithmes, apps,… Tout ce qu’il faut savoir sur la finance de demain!
Avec le développement des fintechs, apparaissent de nouveaux termes financiers. Ces nouveaux termes sont révélateurs de nouveaux produits, de nouvelles applications qui changeront la vie des fournisseurs de biens et services et de leurs clients.
Parmi ces termes, la finance embarquée (embedded finance en anglais) fait son apparition dans le langage financier. Mais de quoi parle-t-on ?
Les développements numériques entrainent leur lot de nouveaux termes et acronymes. Dans le sillage de la blockchain, des metavers et de certaines plateformes en ligne, on voit apparaître le terme de DAO pour Decentralized Autonomous Organization. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
La finance décentralisée (ou Decentralized Finance en anglais) fait référence à un système permettant à une nouvelle infrastructure financière d’émerger. Il s’agit d’une infrastructure qui ne fait référence à aucune autorisation ou autorité centralisée. Elle offre des écosystèmes financiers décentralisés basés sur la blockchain.
Aujourd’hui, un certain nombre de transactions en crypto-assets ne sont soumises à aucune réglementation. C’est ainsi qu’aucune plateforme en crypto-assets n’est encore soumise, en Belgique, à des règles spécifiques aux crypto-actifs. Il existe cependant certaines exceptions assez limitées.
Par exemple, certaines activités en matière de crypto-assets sont indirectement réglementées par la législation anti-blanchiment d’argent. La législation anti-blanchiment soumet, en effet, les sociétés fournissant des services de « wallet », c’est-à-dire de conservation de crypto-assets (de la même manière que les comptes-titres servent à conserver des instruments financiers), ou de change entre crypto-assets et monnaies ayant un cours légal à un certain nombre d’obligations en matière d’identification et de vigilance à l’égard de leur clientèle (les mêmes obligations que celles s’appliquant aux banques).
Par Pamela Hegarty, gérante principale de la stratégie dédiée aux technologies disruptives chez BNP Paribas AM
Même si les valorisations des actions technologiques ont maintenant plus que doublé par rapport aux point bas atteints au cœur de la pandémie en mars 2020, il existe toujours des opportunités évidentes dans l’ensemble du secteur. La technologie est en effet apparue comme la réponse à de nombreux défis posés par la pandémie.
Cet automne, MoneyStore.be fête ses 10 ans. C’est l’occasion de voir comment les FinTechs ont évolué en 10 ans. Les FinTechs sont d’abord apparues dans le monde anglo-saxon. Au départ, elles étaient vues comme des disrupteurs dans le secteur financier. Elles déploient une offre dans tous les segments de l’activité bancaire : prêts, crédits, gestion, paiements, échanges de devises,…
Aujourd’hui, le secteur a évolué. Une offre s’est déployée en Belgique. C’est surtout une avancée dans les moyens de paiement qui s’y est développée. Actuellement, les FinTechs déploient aussi une proposition de services conjointe avec les grands acteurs du secteur bancaire.
Plus agiles, elles permettent aux acteurs de la finance d’offrir des services davantage en adéquation avec les demandes des clients. Ce secteur est encore amené à se déployer durant les années à venir.
Nous vous invitons à découvrir l’évolution des FinTechs avec Jean-Louis Van Houwe, Président de FinTech Belgium dans la vidéo ci-dessous.
Les cryptomonnaies font beaucoup parler d’elles. En réalité, on devrait plutôt les définir comme des crypto-actifs. En effet, elles ne sont pas des monnaies ayant cours légal. Outre leur forte volatilité, la question se pose de savoir si ces actifs sont écologiquement et socialement responsables. Peut-on alors réconcilier critères ESG et crypto-actifs ? La société de gestion Candriam s’est penché sur cette question dans une étude qu’elle a récemment publiée.
Il souffle comme un vent de folie sur les transactions en cryptomonnaies. Caractérisés par une très forte volatilité, ces actifs peuvent être traités sur des plateformes spécialisées. Les risques de fraudes, de blanchiment de fonds ou de financement du terrorisme sont courants dans ce type de transactions. Comment les clients de ces plateformes sont-ils protégés ? Existe-t-il une réglementation européenne pour encadrer ces plateformes et les transactions qui y sont traitées ?