Par Etienne de Callataÿ, Chargé de cours invité à l’UCL et aux Facultés de Namur et Senior Fellow de l’Itinera Institute
La double crise, du système financier et du financement des Etats, induit une perte de bien-être matériel pour la collectivité, une perte qu’il convient de répartir au mieux. Préciser les causes de cet appauvrissement et réfléchir à la moins mauvaise des répartitions, telle est le double objet de ce qui suit.
Pourquoi la crise appauvrit
Le premier coût de la crise financière a été celui de la récession qui a suivi son éclatement. A l’échelle belge, chaque point de pourcentage perdu en matière de croissance économique coûte près de 4 milliards d’euro en amputation du PIB, c’est-à-dire à la fois en perte de valeur ajoutée créée dans l’économie et de revenu pour les habitants. Quand la croissance s’affiche pour une année donnée à -3% au lieu du 2% habituel, cela fait donc un différentiel de revenu de près de EUR 20 milliards, un coût partagé entre entreprises, individus et secteur public.
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