I.de.L – Page 141 – MoneyStore

En attendant les “profit warnings”…

Alors que les indicateurs avancés se détérioraient rapidement entre mars et juin 2011, les analystes financiers continuaient d’être optimistes. Depuis, le contexte macro économique s’est fortement dégradé, les analystes financiers ont révisé en baisse leurs estimations de bénéfices mais ils restent néanmoins trop optimistes.

Le consensus des analystes « sell side » continue d’attendre une croissance des bénéfices de 7 % pour cette année et de 13 % pour 2012. Ces hypothèses apparaissent irréalistes en l’état. Elles apparaissent d’autant moins crédibles que les hypothèses de marges opérationnelles sont encore plus optimistes avec une attente d’amélioration de la marge opérationnelle de 0,50 % alors qu’elles sont déjà très élevées. Une croissance organique anémique entraine un effet de levier opérationnel négatif.

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European Rating Agency : Une agence de notation européenne et … indépendante !

Les consultants Roland Berger Strategy développe une initiative novatrice en matière de rating : la création et le développement d’une agence européenne de rating indépendante. Actuellement, les agences de notation anglo-saxonnes (S&P, Moody’s et Fitch) constituent un véritable monopole qui dicte sa loi sur les marchés. On se souviendra que, durant la crise de 2008, elles n’ont pas décelé le problème lié à Lehman Brothers. Aujourd’hui, elles jouent un rôle prépondérant sur les marchés financiers en publiant des notations sur les dettes souveraines et les institutions financières européennes. En marge de cette position oligopolistique, ces sociétés sont très souvent amenées à donner des notations sur des sociétés qui les financent ou à octroyer des notations sur des produits pour lesquels elles ont participé à la conception.

Une réglementation européenne avait déjà tenté d’assainir le secteur et, aujourd’hui, c’est une initiative concrète qui voit le jour. Continuer la lecture sur Moneystore de « European Rating Agency : Une agence de notation européenne et … indépendante ! »

Qu’est-ce que MiFID ?

Depuis le 1er novembre 2007, de nouvelles règles sont entrées en vigueur relatives aux investissements : ce sont les règles qui résultent d’une directive européenne appelée MiFID (Markets in Financial Instruments Directive).

Cette directive vise à assurer une meilleure protection de l’investisseur. Les règles MiFID sont instaurées pour conduire les investisseurs vers les produits financiers qui leur sont les plus adaptés et pour éviter que des personnes très conservatrices, par exemple, investissent dans des produits très risqués. Les règles MiFID s’appliquent quand un client est en conseil ou en gestion de fortune auprès d’institutions financières (banques ou sociétés de bourse). Dans ce cas, il y a lieu d’établir le profil de l’investisseur, la photographie de ce qu’il est et de ce qu’il veut en tant qu’investisseur et de l’interroger sur son expérience, ses connaissances, ses objectifs et sa situation financière. Elles ne s’appliquent pas aux transactions simples sur les plate-formes en ligne car ces opérations relèvent de l’exécution simple sans conseil.

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Une retraite à quatre piliers

Quels moyens seront à notre disposition lorsque nous atteindrons l’âge de la pension ? C’est la question que chaque citoyen du Royaume se pose. En effet, le déséquilibre entre personnes actives et inactives est de plus en plus important de sorte qu’il est de plus en plus difficile de financer les pensions. Non seulement, celles de nos aînés aujourd’hui mais également les nôtres et celles de nos enfants demain.

  • Ceci concerne en réalité le premier pilier des pensions: la pension dite légale, à savoir la somme que l’Etat verse à toute personne active ayant atteint l’âge de la pension, âge remis régulièrement en question justement dans le cadre de la problématique des pensions. Le montant versé dépend du nombre d’années effectivement prestées par l’employé ainsi que de la hauteur de ses revenus. Il s’agit certainement du point le plus délicat lorsque l’on parle de la problématique des pensions. Bien que, là encore, certains s’en plaindront moins que d’autres : sans aller trop dans le détail ici, sachez qu’un fonctionnaire touche une pension bien plus importante qu’un indépendant. Mais, rétorquerez-vous, n’existe-t-il pas des solutions à ce problème ? Il y a en effet différentes alternatives pour financer sa pension.
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La Revue : Les pays émergents d’Europe de l’Est et d’Asie souffrent aussi de la crise

La plupart des pays émergents d’Europe de l’Est et d’Asie sont revenus à des niveaux de croissance plus faibles avec un taux de croissance anticipé pour 2011 de 4.3%. Les problèmes des dettes souveraines en Europe ont un impact sur les pays émergents. Dans une économie globalisée, si l’Europe Occidentale tousse, les émergents s’enrhument aussi. Pourquoi ? « L’Europe de l’Est et la région d’Asie Centrale sont particulièrement dépendantes de l’Europe Occidentale à la fois en tant que source d’exportation mais aussi sous un aspect financier comme source de placements. La région a des liens financiers très forts avec les pays d’Europe de l’Ouest qui ont été la source de la croissance dans cette région du monde mais qui sont, aujourd’hui, une source de vulnérabilité », souligne Philippe Le Houérou, Vice-Président pour l’Europe et la région d’Asie Centrale à la Banque Mondiale.

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Investir : Quels produits choisir et sur quelle base ?

Comment placer votre argent ? Simplement sur un compte d’épargne ou dans des produits financiers plus complexes ? Chaque investisseur est différent et sa situation évolue continuellement. L’important est donc de se poser les bonnes questions au bon moment.

Aborder la problématique de l’épargne requiert une approche structurée. Il s’agit de se poser les bonnes questions et de cheminer vers le choix optimal en fonction des réponses données.

Dans la directive Mifid , le régulateur européen prévoit qu’une institution qui conseille en matière financière doit tenir compte de la situation financière de l’investisseur, de sa connaissance et de son expérience en matière d’investissements, des objectifs poursuivis et de son attitude face au risque.

Il faut donc, avant toute démarche, établir son profil d’investisseur.

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Fonds ISR, une sélection stricte des investissements

Comment sont sélectionnées les valeurs dans les fonds ISRD (Investissement Socialement Responsable et Durable)? La sélection se fait en deux temps. Dans un  premier temps, une sélection sur base de critères éthiques et durables est effectuée. Ces critères de sélection sont définis de façon stricte et professionnelle. La sélection des valeurs sur base des critères ISR se fait soit par des bureaux externes spécialisés, soit par des équipes en interne d’asset managers spécialisés dans ce domaine. Un univers d’investissement est ainsi défini et les valeurs qui ont passé le filtre ISRD sont ensuite sélectionnées dans le fonds sur base de critères financiers. La sélection sur base de critères financiers vient donc après la sélection sur base des critères ISR.

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Risques et opportunités sur les marchés obligataires

Surprise pour certains depuis quelques semaines : la valeur nette d’inventaire de leurs fonds obligataires a chuté, parfois fortement. Comment est-ce possible ?

Les placements en obligations sont certes plus sûrs que les investissements en actions, cependant ils renferment plusieurs risques :

  • Risque crédit (aussi appelé risque émetteur ou risque de défaut) :
    Il s’agit du risque que l’émetteur de l’obligation se retrouve en incapacité de rembourser la dette qu’il a envers le détenteur de cette obligation à l’échéance (vous avez dit Grèce ?). Ce risque s’évalue parfois sur base de la notation crédit attribuée à l’émetteur par des agences telles que Moody’s, Fitch ou S&P. On peut également avoir une idée du risque de défaut en vérifiant le prix à payer sur les marchés spécialisés pour se couvrir contre ce risque via une « assurance » (CDS ou credit default swaps). Traditionnellement, les obligations des gouvernements (sur les marchés développés) sont estimées plus sûres que les obligations d’entreprises ou les obligations émergentes – ces dernières offrant alors généralement un rendement plus important pour compenser le risque.
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