L’assurance décès : une protection essentielle contre l’inflation ?

Par AG

Alors que la Belgique a été confrontée ces derniers mois à un taux d’inflation record depuis plusieurs décennies, les répercussions sur le budget des ménages se font inévitablement ressentir. Et si les Belges sont avant tout préoccupés par la hausse des prix de l’énergie et des biens de consommation, la conjoncture économique actuelle représente pourtant également un moment-clé afin de faire le point sur leurs besoins de protection.

 

Entre la pandémie de Covid-19, les prix de l’énergie qui battent des records, la flambée des prix de l’essence et l’instabilité générée par la guerre en Ukraine, le budget des Belges est sur la corde raide.

Ce n’est pas un secret, en période d’inflation, chaque euro dépensé permet d’acheter moins de biens de consommation qu’en temps normal. En d’autres termes, l’inflation érode progressivement la valeur de la monnaie et, in fine, le pouvoir d’achat des consommateurs. L’inflation peut par conséquent affecter chaque aspect de la vie quotidienne, notamment les dépenses courantes, les loyers, les frais de scolarité, les soins de santé, les frais de transport, etc.

Si chaque ménage présente des habitudes de consommation différentes, tous sont concernés par l’inflation et, par conséquent, également par l’assurance décès, d’autant plus dans le contexte économique actuel. Pour un ménage reposant sur deux sources de revenus, le décès de l’un des conjoints peut, en effet, avoir de sérieuses conséquences financières, d’où l’intérêt de se protéger financièrement contre cette éventualité.​​

L’assurance décès : une protection incontournable dans un contexte de hausse des prix généralisée

 

Prenons l’exemple de Lisa et David : un couple de jeunes mariés avec un enfant en bas âge. Le salaire de David représente actuellement la principale source de revenus de la famille. Lisa travaille également, mais uniquement à temps partiel pour pouvoir s’occuper davantage de leur enfant. Si David venait à décéder prématurément, Lisa aurait besoin d’une protection financière suffisante pour pouvoir continuer à payer, entre autres, les factures, les frais de garde d’enfants, les soins de santé, les courses alimentaires, les vêtements et les loisirs de leur enfant.

Lors de la signature de leur crédit hypothécaire, Lisa et David ont opté pour une assurance solde restant dû avec une couverture de 100 %. En cas de décès de l’un des deux partenaires, le conjoint survivant ne devra donc plus se soucier du remboursement du prêt hypothécaire.

Pourtant, même en pouvant compter sur leur assurance solde restant dû, Lisa pourrait difficilement faire face aux dépenses quotidiennes avec son seul revenu, sans oublier le poids du coût des funérailles.

Dans le contexte actuel, il faudrait également tenir compte de l’inflation sur le montant total des dépenses de Lisa et, par conséquent, du montant supplémentaire nécessaire en cas de décès de son conjoint. Dans ce cas précis, une assurance décès peut représenter une solution intéressante pour le jeune couple.

Quid de l’indexation des salaires ?

 

En Belgique, l’indexation des salaires a lieu chaque année, au 1er janvier, sur base de l’inflation de l’année précédente et de l’indice santé*. L’indexation ne permet cependant pas toujours de compenser l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages. Sans compter que la perte d’un revenu change également indéniablement la donne. Grâce au capital que Lisa recevra (en cas de décès de son conjoint) en tant que bénéficiaire de l’assurance décès de David, elle disposera de ressources suffisantes pour continuer à gérer les frais quotidiens et conserver le même niveau de vie.   

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*L’indice santé est l’indice des prix à la consommation, dont on a retiré le tabac, les boissons alcoolisées et le carburant.​

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