Par AG
À l’heure où l’inflation grimpe en flèche, épargner ne semble plus suffisant. Pour faire face à cette inflation galopante, investir via une assurance-vie de la branche 23 fait indéniablement partie des alternatives à envisager. Les idées reçues autour des marchés financiers et de la bourse ont cependant de quoi refroidir plus d’un investisseur potentiel. À tort ou à raison ? Faisons le point.
Risque et investissement : indissociables ?
Tout investissement va de pair avec un certain niveau de risque. Les assurances-vie de la branche 23 ne dérogent pas à la règle. Les risques inhérents aux marchés, les risques de liquidité, les risques liés à la gestion des fonds ou encore le risque de faillite de l’assureur sont autant d’éléments à prendre en compte avant de franchir le pas.
Qu’est-ce qu’une assurance-vie de la branche 23 ?
Pour les investisseurs prêts à prendre davantage de risques afin de viser un rendement potentiel plus élevé, il est possible d’opter pour un produit d’assurance-vie de la branche 23.
Dans ce cas, le rendement est directement lié à la performance des fonds sélectionnés par l’assureur.
La branche 23 n’offre toutefois aucune garantie de rendement ni de capital, ce qui inclut un risque de pertes financières.
Diversification et vision à long terme : deux alliés de poids
L’adage de tout investisseur qui se respecte ? « Ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier ». Une bonne diversification permet en effet de limiter le niveau de risque supporté par l’investisseur.
En optant pour une solution de la branche 23, celui-ci investit dans un ou plusieurs fonds d’investissement rassemblant une série d’entreprises triées sur le volet par des experts.
Contrairement aux actions individuelles, investir dans un fonds d’investissement permet de réduire le niveau de risque étant donné que la performance ne dépend pas d’une seule et même entreprise. Il est bien entendu possible de diversifier son portefeuille davantage en optant pour différents fonds ou produits.
Opter pour un horizon à long terme permet également de limiter l’impact des fluctuations du marché sur le rendement global du fonds. Ainsi, une performance négative à un moment donné ne pourra pas à elle seule menacer le rendement global du contrat.
Trois mécanismes pour commencer à investir plus sereinement
S’il n’est pas possible d’investir sans prendre un minimum de risques, certains mécanismes de protection permettent en revanche de le gérer dans une certaine mesure.
– Drip Feed
Déterminer soi-même le meilleur moment pour investir sur les marchés financiers est souvent un pari hasardeux. Il est en effet impossible de prévoir avec certitude les fluctuations sur les marchés et, par conséquent, le moment le plus judicieux pour effectuer un achat. Grâce au mécanisme (souvent) baptisé « Drip Feed », l’investisseur a la possibilité d’investir progressivement dans un ou plusieurs fonds au cours d’une période donnée. Le but ? Répartir l’investissement afin d’éviter de placer un montant important au mauvais moment et limiter ainsi l’impact de la volatilité des marchés financiers.
– Mécanisme de limitation des pertes
Comme son nom l’indique, le mécanisme de « limitation des pertes » permet d’éviter de subir des pertes trop importantes en transférant temporairement – à partir d’un niveau prédéterminé – la totalité de la réserve du fonds de base vers un fonds d’attente plus « défensif ». Par la suite, l’investisseur a la possibilité de réinvestir progressivement (automatiquement ou manuellement) les unités transférées vers son fonds de base. La période de réinvestissement est étalée sur plusieurs mois et permet ainsi, à nouveau, d’éviter de réinvestir en une fois à un moment peu opportun.
– Mécanisme de sécurisation des bénéfices
Si le contrat de l’investisseur s’accompagne d’un mécanisme de « sécurisation des bénéfices », celui-ci a alors possibilité de transférer automatiquement ses plus-values vers un fonds d’attente plus défensif.
Concrètement, lorsque le fonds de base atteint ou dépasse une performance positive prédéterminée, le mécanisme est automatiquement exécuté, et les plus-values transférées vers un fonds d’attente plus défensif. En clair, il s’agit de protéger au maximum les plus-values réalisées en les exposant à un niveau de risque moindre.