Assurance décès : 5 idées reçues passées au crible

Par AG

L’assurance décès, relativement méconnue du grand public, représente un besoin à ne pas négliger dans bien des situations, et ce, au-delà de la souscription d’un prêt hypothécaire. Passons en revue les idées reçues les plus répandues autour de ce type d’assurance afin de mieux comprendre son intérêt.

 

1.Achat immobilier : couvrir chaque partenaire à hauteur de 50 % du crédit hypothécaire est suffisant

 

En cas de décès de l’un des partenaires, la plupart des charges fixes restent identiques. L’électricité, l’eau, le chauffage, internet, les loisirs, les assurances ou encore l’entretien de la maison sont autant d’éléments qui pourraient peser sur le budget de la famille au lendemain d’un décès. Sans oublier le remboursement du prêt hypothécaire en cours.

 

De plus, année après année, le prix moyen d’une habitation en Belgique continue d’augmenter. Dès lors, il est nécessaire d’emprunter des montants toujours plus importants pour acheter, construire ou rénover une maison. Les Belges consacrent, en d’autres termes, une part croissante de leurs revenus au remboursement de leur logement.

 

Si l’un des deux revenus venait à disparaître soudainement à la suite d’un décès, l’impact sur le budget familial resterait important. Une bonne couverture décès peut, par conséquent, représenter une protection intéressante pour de nombreux ménages.

 

 

2.Plus le candidat assuré est âgé plus l’assurance décès coûte cher

 

 

Il est possible de souscrire une assurance décès jusqu’à l’âge de 80 ans. Bien entendu, l’acceptation du dossier dépendra, entre autres, de l’âge et de l’état de santé de chaque candidat assuré.

 

Le montant de la prime est, en réalité, basé sur des tables de mortalité utilisées par les assureurs. Par exemple, le risque qu’une personne de 55 ans décède au cours des dix prochaines années est plus élevé que pour un jeune de 30 ans souhaitant acheter son premier logement. En revanche, l’âge n’est pas le seul critère retenu ! L’état de santé, la durée du contrat et le capital à assurer jouent également un rôle central dans le calcul de la prime, tous âges confondus.

 

 

3.Une personne isolée, sans enfant, n’a pas besoin d’assurance décès

 

L’avantage de l’assurance solde restant dû ou d’une autre assurance décès est bien tangible pour un couple. En revanche, une couverture décès est-elle importante pour une personne isolée, sans enfants ? Une chose est sûre : elle peut épargner bien des tracas aux proches, en cas de décès prématuré.

 

Prenons l’exemple d’un jeune trentenaire, célibataire et sans enfant. Il introduit une demande de prêt immobilier pour acheter un appartement. Si le pire devait arriver ? Ses parents revendraient le bien pour rembourser le prêt, pense-t-il. Mais si l’appartement est difficile à vendre ou part à un prix moins intéressant, les parents de l’intéressé hériteraient alors d’une dette et de droits de succession. Le prix de vente sera-t-il toujours suffisant pour couvrir l’ensemble de ces frais ? Il en irait de même pour les soucis financiers laissés au frère ou à la sœur du jeune propriétaire, s’il n’avait plus ses parents lors de la demande de prêt.

 

Souscrire une assurance solde restant dû peut donc éviter bien des tracas aux proches, en général. De plus, une telle assurance offre également une protection en cas d’invalidité. Un atout de taille pour une personne isolée, qui n’est pas à l’abri d’une maladie ou d’une incapacité diminuant ses revenus pour une certaine période.

 

4.Bénéficier d’une assurance de groupe rend la souscription d’une assurance décès superflue

 

De nombreux travailleurs disposent déjà d’une assurance de groupe via leur employeur. Dans ce cas, on pourrait penser que la couverture prévue suffit, sans analyser ses besoins réels. Si cela peut, en effet, être le cas, il ne s’agit en revanche pas d’une généralité.

 

L’assurance de groupe prévoit le versement d’un capital au travailleur une fois que celui-ci a atteint l’âge de la pension. Certains contrats prévoient en outre le versement d’un capital décès aux bénéficiaires de l’assuré si celui-ci décède prématurément. Attention cependant, il ne s’agit à nouveau pas d’une règle générale. Si un capital décès supplémentaire est prévu, il convient néanmoins d’en vérifier le montant.

 

De plus, sachant que la réserve du contrat est liée aux années de carrière du travailleur, celle-ci s’avérera relativement faible, en particulier lorsqu’il s’agit de jeunes travailleurs. Pourtant, c’est généralement à cette période clé de la vie que les ressources financières sont les plus faibles pour un ménage, et la charge de crédit la plus élevée. Cela est d’autant plus vrai pour les ménages avec de jeunes enfants. Là encore, une assurance décès peut représenter un complément intéressant à l’assurance de groupe existante.

 

5.L’acceptation médicale est un processus laborieux

 

Les candidats assurés souscrivent une assurance décès afin de protéger leurs proches des conséquences financières d’un décès. Dans la plupart des cas, ils partent du principe que la probabilité est assez faible et que cela ne leur arrivera certainement pas.

 

Pour une compagnie d’assurances, il est toutefois indispensable d’évaluer correctement ce risque de décès. D’où l’importance de l’acceptation médicale. C’est la seule manière de pouvoir offrir à tous les clients une solution adaptée et facturer une prime adéquate.

En y accordant l’attention nécessaire lors de la souscription, le candidat assuré évite également de nombreux tracas administratifs et financiers à ses proches s’il venait à décéder.

 

Consultez aussi le corner Assurances

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *