Le gaspillage alimentaire est une source non négligeable de pollution. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 80 milliards de livres (36 milliards de kilos) de nourriture sont gaspillées chaque année aux États-Unis. La majorité de ces déchets sont produits par les ménages et les détaillants[i]. Les ménages sont responsables à concurrence de 43% de ce gaspillage contre 40% pour les restaurants. Cela correspond à 242 livres (soit environ 110 kilos) de nourriture versées dans les poubelles par chaque Américain sur une année.

Conséquences sur l’environnement
Une telle gabegie est une source énorme de dégâts pour l’environnement. Or, elle est souvent moins mentionnée dans les rapports sur la pollution que les dégâts occasionnés par le chauffage ou les transports, par exemple. Pourtant, la pollution engendrée par ce gaspillage correspond, aux Etats-Unis, aux émissions annuelles produites par 37 millions de voitures.
En jetant de la nourriture dans leurs poubelles, les consommateurs ne réalisent donc pas les méfaits que cela engendre sur l’environnement. En achetant trop, en comprenant mal les indications relatives aux dates de péremption, ils gaspillent une nourriture qui engendre des déchets et des dégâts sur la Planète.
Des mesures à prendre
Pour diminuer cette tendance au gaspillage plusieurs mesures peuvent être envisagées. Il conviendrait d’harmoniser les dates de péremption sur les emballages. Du côté des détaillants et supermarchés, on peut encourager la prévention du gaspillage en favorisant une politique de dons. « En 2016, la France s’est attaquée à ce problème en devenant le premier pays à adopter une loi sur la prévention du gaspillage alimentaire. Cette loi imposait aux supermarchés de signer un accord avec les banques alimentaires pour donner les produits invendus (mais encore comestibles). Les rapports ont souligné que les quantités de dons ont augmenté de 30 % l’année suivante », peut-on lire sur le site de Visual Capitalist.
La diminution du gaspillage passera aussi par une amélioration des chaînes d’approvisionnement. Les nouvelles technologies agricoles devraient permettre le développement d’outils pour améliorer le suivi des aliments. On peut aussi évoquer les emballages anti-gaspillage et les capteurs en magasin pour optimiser la gestion des stocks.
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[i] source : Visual Capitalist