L’épargne-pension : Complément utile à la pension légale pour les jeunes travailleurs ?

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Par AG

Épargner pour sa pension dès son entrée sur le marché de l’emploi ? L’idée, loin d’être saugrenue, pourrait bien permettre aux jeunes travailleurs de se mettre à l’abri : essentiel lorsque le système de pension actuel présente un avenir incertain.

Pour beaucoup de jeunes diplômés, c’est une nouvelle vie qui commence. Qui dit premier revenu dit possibilité de souscrire une épargne-pension. En revanche, ils sont nombreux à s’estimer trop jeunes pour y songer, mais est-ce vraiment le cas ? Faisons le point !

 

Pourquoi épargner pour sa pension dès son premier emploi ?

Si l’épargne-pension va de soi pour un travailleur approchant la fin de carrière, ce n’est pas le cas pour un jeune travailleur, qui aura d’autres priorités. Et pourtant, mieux vaut rappeler aux plus sceptiques qu’une pension complémentaire devient, de plus en plus, indispensable.

​​    1) Les chiffres de la pension ne sont pas rassurants​​

« À quelle pension légale aurai-je droit après ma carrière ? » Cette question, nombreux sont les Belges à se la poser. Les chiffres, quant à eux, semblent se dégrader d’année en année, de même que les dernières tendances, peu rassurantes.

L’écart entre le dernier salaire et la pension légale continue en effet de se creuser. La raison ? Le vieillissement croissant de la population, notamment.

Face à ces incertitudes et ces prévisions pour le moins pessimistes, il existe cependant une solution simple : prendre son avenir en main et se constituer une pension complémentaire dès que possible.

​​    2) Commencer tôt rapporte plus ​

C’est, en réalité, on ne peut plus logique : plus tôt le travailleur commence ses efforts d’épargne, plus son capital final sera élevé ! Les primes versées s’accumulent et les intérêts générés viennent gonfler le capital année après année.

Épargne-pension : branche 21 ou branche 23 ?

Branche 21 : certains assureurs proposent, outre un rendement garanti, une garantie de capital ainsi qu’une participation bénéficiaire. Attention cependant, cette participation bénéficiaire n’est pas garantie et dépend des résultats et de la décision de chaque assureur. En effet, l’assureur n’a ni l’obligation légale ni contractuelle de verser cette participation bénéficiaire.

Branche 23 : il est également possible de souscrire des produits d’assurance avec un rendement potentiellement plus élevé, mais non garanti. Le rendement final dépend notamment des performances des fonds d’investissement sélectionnés par l’assureur.

Contrairement à la branche 21, les produits de la branche 23 n’offrent aucune participation bénéficiaire.

Dans le cadre d’une épargne-pension souscrite jeune, les versements sont répartis sur toute la durée du contrat (par exemple, 990 euros par an ou 82,50 euros/par mois selon la situation individuelle de chaque investisseur), ce qui permet, dans une certaine mesure, de limiter le niveau de risque à long terme.  Ce risque inclut la possibilité de perdre une partie (voire la totalité) du capital investi initialement.

    3) Profiter de l’avantage fiscal et de l’aide de l’État dès à présent

Les jeunes travailleurs seront rapidement confrontés à la réalité de la fiscalité. La réduction d’impôt dont ils pourront bénéficier grâce à l’épargne-pension représente donc un plus non négligeable pour accompagner leurs premiers pas dans la vie active !

Pour rappel, pour pouvoir bénéficier d’une réduction d’impôt de 30 %, l’épargnant devra verser jusqu’à 990 euros par an. Il bénéficiera en revanche d’une réduction d’impôt de 25 % s’il souhaite verser un montant compris entre 990 et 1270 euros.

Bon à savoir : un versement compris entre 990 et 1.188 euros (accompagné d’une réduction d’impôt de 25 %) donne lieu à un avantage fiscal moindre par rapport à un versement de 990 euros.

Qu’en est-il de la taxation ?

  • Une taxe anticipative libératoire de 8 % sera en principe prélevée à l’âge de 60 ans ou au 10e anniversaire du contrat.
  • En cas de décès, des droits de succession peuvent être dus.
  • Le rachat est en principe soumis à un impôt de 33 %.

Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur et est susceptible d’être modifié ultérieurement.

 

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