
Dans la panoplie des fonds durables offerts sur le marché, il convient d’être attentifs. En effet, la stratégie intégrée dans chaque produit d’investissement peut être très variable. L’éthique des uns n’est pas l’éthique des autres. Ethibel distingue ainsi sept stratégies différentes en matière d’investissement durable. L’investisseur doit donc définir quel est son degré d’exigence en matière de durabilité. Il doit ensuite vérifier si le fonds dans lequel il investit répond à ces exigences. Voici les sept stratégies d’investissement durable définie par Ethibel.
De l’exclusion à l’activisme
On distingue donc d’une part l’approche négative et l’approche positive. L’approche négative consiste uniquement à exclure des secteurs en portefeuille. L’approche positive se décline en intégrant des facteurs ESG et dans l’approche Best in Class. Cette dernière consiste à prendre les meilleures entreprises dans chaque secteur en fonction de critères durables. Ensuite, l’approche spécifique intègre les produits thématiques et les investissements à impact. Viennent enfin les produits qui pratiquent l’engagement actionnarial.
Cinq types d’investisseurs
Ethibel dans son rapport sur l’investissement durable en Belgique (données 2019), distingue 5 types d’investisseurs responsables.
Voici ces types d’investisseurs :
1. Les investisseurs traditionnels, qui ne tiennent pas compte des aspects de durabilité.
2. Les investisseurs responsables, qui ne souhaitent pas investir dans des activités contraires à l’éthique ou dans des produits nocifs, mais pour lesquels le rendement financier reste l’élément majeur dans leur processus de décision.
3. Les investisseurs durables, qui valorisent aussi bien le rendement social que le rendement financier et qui se soucient de l’aspect durable de leurs investissements.
4. Les investisseurs à impact, qui attachent autant de valeur au rendement financier qu’au rendement social, mais qui contrairement à l’investisseur durable, privilégient les investissements à l’impact durable.
5. Les philanthropes, qui placent le rendement social au-dessus du rendement financier.