Par AG Insurance
L’épargne-pension permet de constituer un capital de pension complémentaire de manière fiscalement avantageuse. En 2016, vous pouvez de la sorte cotiser un maximum de 940 euros pour préparer votre pension. Via votre déclaration d’impôts, vous bénéficiez d’un avantage fiscal à hauteur de 30 % du montant versé.
Mais quelle est la solution la plus adaptée à votre situation ? Une assurance ou un fonds bancaire ?
Quelle que soit la formule privilégiée, vous bénéficiez d’un avantage fiscal : les deux formules vous donnent droit à un avantage fiscal de 30 %.
Vous avez par ailleurs la possibilité de combiner les deux formules, à condition de ne pas cotiser à la fois dans une assurance épargne-pension et un fonds d’épargne-pension au cours de la même année.
La principale différence entre les deux produits porte sur la sécurité.
Une assurance épargne-pension vous offre un rendement garanti. Pour chaque versement que vous effectuez, vous savez précisément quel capital minimal vous obtiendrez en fin de parcours. Ce capital final peut encore être complété par des participations bénéficiaires annuelles, en fonction des résultats engrangés par l’assureur.
Si vous optez pour un fonds, vous ne bénéficiez d’aucune garantie concernant votre capital : le rendement dépend uniquement de l’évolution des marchés financiers. De bonnes années marquées par des rendements intéressants peuvent être annihilées par les mauvais résultats d’autres années. En revanche, un fonds vous offre la possibilité à long terme de bénéficier d’un rendement potentiellement plus élevé.
Votre choix repose donc en premier lieu sur votre profil d’investisseur. Si la sécurité prime sur le reste, l’assurance épargne-pension reste le meilleur choix. Si vous visez un rendement potentiellement supérieur et que vous êtes disposé à prendre certains risques dans cette optique, mieux vaut privilégier un fonds.
Votre âge peut également jouer un rôle important : plus vous êtes jeune, plus long sera votre horizon de placement et plus grande sera la possibilité de bénéficier d’un rendement intéressant via un fonds. Inversement, une personne qui approche l’âge de la retraite aura tout intérêt à se tourner vers une assurance. Elle évitera de la sorte de voir une partie de son capital de pension éventuellement partir en fumée à cause des marchés financiers, et ce, juste avant de prendre sa pension.
Mais ces deux formules d’épargne-pension présentent encore d’autres différences :
- Au moment de votre 60e anniversaire (ou au 10e anniversaire du contrat si vous avez commencé votre épargne-pension après votre 55e anniversaire), vous devez payer une taxe de 8 % sur le capital épargné. Pour une assurance épargne-pension, ces 8 % sont calculés sur le capital garanti et non sur les participations bénéficiaires. Si vous avez opté pour un fonds de pension, vous devez vous acquitter d’une taxe de 8 % sur le montant capitalisé à un rendement fictif de 4,75 %, et ce, même si votre rendement réel est inférieur à 4,75 %.
- Une assurance épargne-pension vous permet d’y greffer différentes garanties complémentaires, comme une assurance-décès ou une protection en cas d’invalidité. Il n’est en revanche pas possible d’ajouter des garanties complémentaires de ce type dans le cadre d’un fonds.
- Lorsque vous souscrivez une assurance épargne-pension, vous désignez un bénéficiaire en cas de décès. La personne désignée recevra le capital constitué si vous deviez décéder avant l’échéance du contrat. Vous avez la possibilité de désigner votre époux/épouse, votre partenaire cohabitant légal ou un membre de la famille jusqu’au deuxième degré. En tenant compte de ces limitations, vous pouvez également modifier quand bon vous semble le bénéficiaire désigné.
À l’inverse, un fonds de pension revient, en cas de décès, aux héritiers et est divisé selon les règles de succession en vigueur, à l’instar du reste de votre patrimoine.
Synthèse :
Votre choix dépend en principe de votre disposition à prendre un risque, de votre âge et de l’importance que vous attachez à d’éventuelles garanties complémentaires ou à l’application d’un règlement pour le capital épargné si vous venez à décéder.
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Il est tout à fait possible d’opter pour des fonds plus dynamiques via une assurance-pension. Pour le jeune qui va cotiser pendant 30 ou 40 ans, c’est évidemment vivement conseillé. Lire à ce sujet ce que Einstein appelait la huitième merveille du monde. Le taux garanti de nos jours dépasse rarement 1%. En fonds plus dynamiques on peut espérer 5% annualisé sans être exagérément optimiste. Sur le très long terme, la différence est FARAMINEUSE. (mais je ne crois pas qu’AG propose cette solution. Pour cela, voyez votre courtier.