Comment investir en 2015 ?

DSC_2595Les grands perdants de 2014 et de 2015 seront ceux qui seront restés investis en liquidités. Aujourd’hui, les stratégistes sont résolument orientés vers les investissements en actions. « Nous préférons les actions aux obligations car la reprise économique reste bien orientée et la croissance des bénéfices reste ferme. Les actions sont bon marché, ce qui n’est pas le cas des obligations. La moindre hausse de taux d’intérêts est destructrice de valeur. En obligations, il faut donc privilégier des échéances courtes et s’orienter plutôt vers des obligations à haut rendement. Les obligations des pays émergents offrent encore du potentiel », estime David Willems, Stratégiste chez CBC Banque.

Au niveau des actions, les stratégistes de ce groupe avouent une préférence pour les sociétés à hauts dividendes, celles qui font des rachats d’actions, les sociétés à actionnariat familial et les leaders dans leur secteur. Le secteur technologique, l’Asie et l’Allemagne seront surpondérés dans les portefeuilles.

Du côté des émergents, il va falloir être très sélectifs. Il faudra éviter les pays qui dépendent des matières premières pour financer leur déficit public ou le déficit de leur balance courante. Il faudra éviter la Russie et certains pays latino-américains comme le Chili et le Brésil. Il faudra aussi surveiller la situation en Chine.

Dans cet environnement, les experts d’AXA IM préconisent, pour ceux qui veulent investir en obligations gouvernementales, de privilégier les pays périphériques européens. « Dans les corporate bonds nous avons un biais sur le high yield américain et sur l’investment grade en euro. Même si les obligations liées à l’inflation paraissent attractives, nous estimons que le timing n’est pas encore bon pour y entrer », conseille Mathieu L’Hoir, Stratège chez AXA IM. En actions, le choix des gestionnaires de chez AXA IM se porte plutôt sur les actions européennes et sur l’Asie avec le Japon. A noter encore, qu’il faudra s’attendre à une volatilité plus forte sur les marchés en 2015. « La volatilité était faible et nous reviendrons à un niveau de volatilité normal en 2015. Il faudra être attentif à bien déterminer les points d’entrée et de sortie dans un marché plus volatil », préconise Mathieu L’Hoir. Dans les secteurs, au niveau européen, il est conseillé de se positionner sur des entreprises exportatrices qui bénéficieront de la baisse de l’euro. « Nous prenons aussi un biais cyclique et sommes favorables concernant les valeurs bancaires qui ont bien passé les stress tests. Les biens de consommation durable peuvent aussi être envisagés de même que les valeurs technologiques et de la santé pour les Etats-Unis », ajoute Mathieu L’Hoir.

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