Il est frappant de constater que les femmes qui exercent une profession, qui sont indépendantes ou chefs d’entreprise manquent souvent de confiance en elles. Pour développer leur carrière professionnelle, les femmes ont du chemin à parcourir dans leur façon de se considérer. Elles doivent développer une plus grande assurance en leurs capacités. Au départ, en sortant de l’université ou de leurs études, elles ont les mêmes ambitions que les hommes mais, apparemment, c’est au moment de « sauter les barrières » qu’elles perdent confiance.
Plusieurs initiatives sont prises pour aider les femmes à prendre leur juste place dans le tissu économique de notre pays. Parmi ces initiatives, relevons celle du Réseau Diane.
Le concept a été lancé en 2012 par l’Union des Classes Moyennes (UCM). Aujourd’hui, Diane est organisé sous forme de réseau avec près de 6000 membres. Ce réseau a pour mission de contribuer au développement économique des femmes en soutenant principalement l’entrepreneuriat féminin. « Confiance, croissance et finance sont les mots-clés de notre réseau. Nous voulons aider les femmes qui ont une activité d’indépendantes dans le processus de croissance de leur entreprise », explique Virginie Pierre qui dirige ce réseau. Cette femme battante au parcours atypique ne manque ni de dynamisme ni d’idées pour organiser des activités qui permettent de renforcer ces femmes dans leur position. « Nous avons un agenda créatif au rythme intelligent, ce qui signifie que nous adaptons nos formations, nos conférences en fonction des besoins, des lacunes et des demandes que nous décelons dans le réseau », ajoute Virginie Pierre.
Des ateliers et des conférences sont organisés de même que des visites d’entreprises. Un programme de mentorat est mis en place et des événements mixtes sont également programmés. Ce réseau est actif dans toute la Wallonie et à Bruxelles et bénéficie du soutien du Fonds Social Européen. Les activités sont toujours organisées les mardi. Les femmes qui ne sont pas membres du réseau peuvent également participer aux activités qui sont organisées. « Nous voulons promouvoir l’égalité des genres et des chances et nous travaillons de façon proactive sans tabous selon les besoins que nous décelons », souligne Virginie Pierre. Parfois, le chemin semble ardu. Beaucoup de femmes hésitent à communiquer de façon proactive sur leurs activités. Elles sont aussi parfois mal à l’aise avec les questions qui touchent aux finances. Il arrive que certaines d’entre elles éprouvent des difficultés à mettre en avant leur activité ou à comprendre que leur business model doit être revu. Les activités sont dès lors centrées autour de trois axes : apprendre, communiquer et développer son réseau. C’est donc à un travail de fond auquel se livre le Réseau Diane pour renforcer les femmes dans leur projet d’entrepreneuriat.
Pour plus d’informations sur le Réseau Diane, cliquez ici
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