Où en est-on dans la durabilité des états ?

DSCN2500Comme chaque année, Petercam publie son rapport sur l’aspect durable des états. Sans surprise, ce sont une fois de plus des états du Nord de l’Europe qui sont dans le trio de tête: la Norvège, le Luxembourg et la Suède. « Cela nous frappe de voir à quel point ces pays sont en avance en termes de corporate governance dans les entreprises. La diversité et la responsabilité des conseils d’administration sont toujours mises en évidence. Ils sont plus avancés aussi dans leur législation, l’indépendance des conseils et dans l’intégration des personnes plus âgées et des jeunes. La durabilité d’un état s’inscrit aussi à travers la durabilité des entreprises », explique Ophélie Mortier, Coordinatrice ISR chez Petercam.

Dans cette étude, l’impact du vieillissement de la population et la problématique des nations super âgées sont considérés comme des facteurs ayant un impact négatif sur la durabilité des états. Avoir plus de 20% de sa population qui est plus âgée que 65 ans obère la durabilité de même qu’un chômage des jeunes élevé et un faible niveau d’éducation. En effet, tous ces facteurs accroissent le ratio de dépendance de la population : la population active diminue et est moins bien formée. « Dans cette catégorie de pays, on retrouve une fois de plus les pays périphériques en Europe. Nous sommes assez inquiets face à des pays comme l’Espagne ou l’Italie. En Italie, par exemple, la population est vieillissante. On assiste aussi, dans ce pays, à une fuite des cerveaux et à un niveau d’éducation assez faible », ajoute Ophélie Mortier.

Et la Belgique ? La Belgique se situe à la 15ème position sur 34 pays analysés. Dans notre pays, le chômage des jeunes (25ème place sur 34) et des immigrants reste problématique. Le nombre d’homicides (24ème sur 34) nous fait perdre des places dans le classement alors que nous nous situons dans la moyenne en matière environnementale. Notre pays accuse une baisse des indicateurs économiques suite à l’absence de désendettement du secteur privé et en raison du déficit courant. Il apparaît également que le Belge n’est que moyennement satisfait de la qualité de sa vie (17 sur 34). A noter encore que nous occupons la 6ième dernière place en matière de rendement durable. Pas de quoi pavoiser donc !

Pour accéder à l’étude complète cliquez ici

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