Ce 8 mars, journée internationale de la femme, est aussi (et surtout!) la journée des femmes dans le tiers-monde. MoneyStore voudrait marquer cet événement en relevant le travail de ces femmes qui, dans les pays en développement, jouent un rôle important dans l’éducation des enfants, dans le foyer et dans le développement.
On estime que, dans le monde, 120 millions d’enfants n’ont pas accès à l’école dont deux tiers sont des femmes. Ces femmes travaillent jeunes et n’ont pas accès à l’école. Les petites filles sont souvent considérées comme une possibilité de travail bon marché comme domestiques, par exemple. De plus, elles sont souvent mariées très jeunes.
Si elles restent à la campagne quand leur mari cherche du travail en ville, elles doivent entretenir toute leur famille. Souvent les hommes cherchent du travail stable alors que les femmes sont plutôt prêtes à développer une activité comme indépendante.
Dans ce cadre, l’économie peut se mettre au service de ces femmes grâce au microcrédit qui est un outil et un moteur de développement. Les microcrédits contribuent à l’autonomie des femmes en exerçant une influence positive sur leur pouvoir de décision et en renforçant leur statut économique. Trois microcrédits sur quatre dans le monde sont consentis à des femmes.
Une coppérative belge, Incofin investit dans des institutions de microfinance dans les pays en développement à travers le monde. Grâce à cette intervention, Incofin aide 4.850.000 femmes-entrepreneurs dans les pays en développement en leur accordant de petits prêts. Cela leur permet d’établir une petite entreprise comme un atelier de couture, un salon de coiffure, une boulangerie et … de soutenir leurs familles. Sara Vermeir, Directrice du département chargé du développement d’Incofin IM travaille sur la conception de nouveaux fonds, sur la commercialisation des fonds existants ainsi que sur le maintien des relations avec les investisseurs. Elle croit fermement en la mission d’Incofin IM. « Grâce aux investissements d’Incofin, les habitants des pays en développement ont l’opportunité d’améliorer leurs conditions de vie. Ils peuvent emprunter une petite somme auprès d’une institution de microfinance et l’utiliser pour développer une micro-entreprise. Quelques poulets, un sac de graines ou quelques plantes peuvent faire la différence dans la situation d’une famille », explique Sara Vermeir.
Cependant, l’Organisation Internationale du Travail souligne que le microcrédit pourrait fragiliser certaines femmes. Le microcrédit augmenterait la charge de travail des femmes au sein du ménage. Idéalement, les microcrédits devraient s’accompagner de programmes d’alphabétisation et de formation. La microfinance est certainement plus favorable au développement des femmes que les simples dons car elle leur donne plus de responsabilités. Elles deviennent responsables du remboursement, recherchent plus de bénéfices et apprennent surtout à prendre leur destin en mains.
Source de l’illustration: Incofin